Plus de 6,5 millions d’électeurs maliens étaient appelés aux urnes, ce dimanche 24 novembre, à l’occasion des élections législatives. Quelques incidents sont venus ponctuer la journée, comme à Tombouctou où des urnes ont été dérobées par des inconnus pour empêcher la tenue du scrutin.
À Kidal, les rebelles touaregs du MNLA (Mouvement de libération nationale de l’Azawad) ont légèrement joué de la gâchette avec les partisans du candidat du RPM (Rassemblement pour le Mali), le parti de la majorité présidentielle, faisant un blessé chez ces derniers. Il faut dire que le dit candidat est un ancien barbu du groupe islamiste malien Ansar Dine, aujourd’hui plus ou moins dissous dans les sables.
[...] L’absence d’attentat le jour de l’élection a conduit la plupart des observateurs internationaux à décerner un satisfecit très positif aux autorités maliennes. C’est un peu le baobab qui cache le désert, car le plus gros incident du scrutin reste le taux de participation, franchement médiocre, en dessous de 30%.