On va tout de suite mettre les choses au point : il ne s’agit pas ici de juger une mère qui vient de perdre un enfant, soit l’horreur absolue, mais de comprendre ce que la chanteuse incarne dans l’univers médiatico-culturel français.
« Maquée » très tôt par des hommes plus âgés et connus (Alain Chamfort), la jeune Belgo-Portugaise fait un carton à 16 ans avec Banana Split, un titre évocateur pour les pédophiles, qui ont flashé sur cette voix de petite fille. Les premières images du clip ne laissent pas de doute.
Un demi-siècle plus tard, elle perd son plus jeune fils, âgé de 21 ans.
« J’ai pas trouvé les mots pour consoler l’inconsolable
Je ne trouvais que ma main pour poser sur ton épaule
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle
J’ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine »
C’est la chanson un peu mièvre de Grand Corps Malade que Lio a diffusée sur Instagram après la mort de Diego. Elle a aussi diffusé en fond Tristeza. Dans le clip de cette chanson, la chanteuse apparaît en porte-jarretelles...
On a notre propre idée sur cette carrière et cette psychologie, mais Lionel, qui publie chez nous sur les thèmes du foot, des Blancs et du tennis (à venir), en a une autre, plus radicale. On envoie son texte en étant peu rassurés et on revient à notre analyse plus pétocharde.
La chanteuse Lio perd son fils Diego
L’AFP annonce que Diego, le benjamin de Lio, 21 ans, est mort par immolation, après avoir disparu quatre jours.
Lio, de son nom d’état civil Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos, née le 17 juin 1962 à Mangualde (Portugal), 62 ans, s’est fait connaître en 1979 à 16 ans par un clip pédophile, Le Banana Split, activité encore sévèrement réprimée sous la France de Giscard.
C’était une belle nouveauté, introduite à dessein par l’intermédiaire d’une Portugaise vraiment pauvre de Bruxelles, qui ouvrit la voix à Vanessa Paradis qui, elle, n’a jamais eu le moindre talent mais était une bonne Gauloise bourgeoise ; puis la pédophilie se généralisa avec Alizée en 2001. On utilisera le terme pédophilie car la limite d’âge n’a jamais été fixée. Au-dessus de quatorze ans c’est dégueulasse ? Les moins de seize ans, comme le soulignait l’œuvre de Matzneff.
La révolution sexuelle a commencé en 1968, elle arrive aujourd’hui à son extrémité, par la difficulté de former une famille avec femme et enfants, et la presque légalisation de la pédophilie. Il manque encore quelques étapes mais on est bien. D’ailleurs dans un extrait introuvable de l’INA, mais qui existe, Lio disait chez Ardisson, un autre fils de pauvres donc suspect, que sa sœur plus belle qu’elle, Helena Noguera, excitait déjà les messieurs quand elle avait quatre ans... On peut commencer à parler d’apologie de la pédophilie à quatre ans, je pense.
Lio, si elle était un symbole, pourrait représenter la libération sexuelle portugaise, faire n’importe quoi n’importe quand, mais quand même beaucoup d’enfants « blancs », et se trouver moyenne mère, lucide d’avoir tout raté à soixante ans :
« Je n’ai pas de sentiment de culpabilité, je pense que j’ai un peu raté ma fonction parentale. Je pense que j’ai été une très bonne maman mais pas forcément une excellente mère tout le temps. »
Ça reste une Portugaise humble qui a évité les ménages comme elle a pu, une bonne ouvrière finalement. On avait aussi comme lusophone – c’est le nom scientifique, la tribu celte d’origine pour Portugais – Linda de Suza dans une version austère avec sa Valise en carton à la con, mais Lio c’est mieux. Que celui qui n’a jamais eu une petite envie en voyant ses clips lève le doigt. Lio reste cependant dans une perspective racialiste, si on la considère blanche, comme une parfaite militante Civitas ou Front national, avec six enfants, le fait qu’ils soient de quatre père différents importe peu alors pour la cause. Peu importe les moyens auraient dit Machiavel et Trotsky, pourvu qu’on fasse des Gaulois même à moitié belges comme Diego ; ou portugais vu que Lio vient de là-bas. Lio, qui a connu la célébrité en 1979 par la sexualisation télévisuelle, continue, en 2025, à 62 ans, d’exhiber son corps sur la même chanson.

@rtbf "On permet peu aux femmes de 60 ans" Lio envoie valser les préjugés et brille dans le jury de #dragracebelgique #rtbf #dragrace #lio #bananasplit #judge #nouvellestar #jeunisme #feministe ♬ son original - RTBF
Après quelques milliers de joints et des dizaines d’amants, fort possible qu’elle n’ait plus la lumière nulle part, mais c’est pas grave, pour Gisèle, comme la faim en Éthiopie en 1985, elle est toujours vaillante pour combattre.
La moralité de cela, faut toujours trouver une moralité, c’est qu’après 57 ans de libération sexuelle, les hommes n’en ont plus, de relations sexuelles, Extension du domaine de la lutte dit déjà tout en 1996 – Houellebecq, c’est le niveau au-dessus de Lio. Ce qui n’est pas bien grave, ils se déniaisaient avant au bordel militaire à 21 ans, les hommes ; mais surtout que l’accès à la formation d’une famille est devenu complexe ; à ce rythme, la mort du Blanc est proche, quand la pédophilie est presque légalisée.
En poussant le raisonnement plus loin, on pourrait dire qu’il faut laisser les gens faire des enfants pour pratiquer la pédophilie. Le but véritable de l’opération est alors peut-être l’élimination des Blancs par remplacement de populations de couleur ? Ça serait quand même bizarre comme idée.
Lio, symbole de la mort de la France par sa sexualisation extrême, ou exemple à suivre ? Si les Gauloises font six enfants par femme entre 15 et 35 ans, le problème sera résolu en trente ans.
Voilà, c’était Lio par Lionel. Il a touché à peu près tous les points sensibles de la problématique, qui est évidemment multiple, à des niveaux d’organisation différents.
La liberté sexuelle érigée en finalité ultime pour l’individu a frappé le couple comme une torpille, puis la famille, et enfin les enfants. La mort d’un des enfants de Cabu – le chanteur Mano Solo – sur le même modèle que Diego mais avec d’autres pathologies, est à cet égard exemplaire. On ne dit pas que la famille gauchiste (ou éclatée) est forcément déviante, ou pathologique, mais la destruction du noyau parental ne peut que mal tourner pour les êtres les plus fragiles. Les autres s’en sortent.
On le sait, ce sont majoritairement les pères qui s’accrochent au couple et à la famille, les mères étant tentées par l’aventure quand l’amour ou le désir diminuent. C’est de bonne guerre, mais ça fait partie du programme mondialiste qui fait péter la société entière par des frappes en profondeur sur la cellule de base de la société, la famille.
Lio, à cet égard, c’est l’« exemple », presque la caricature, de la mère seule : avec six enfants de quatre pères différents, elle vit le risque de déstructuration dans la famille, qu’on appelle recomposée, mais qui est plutôt décomposée (on n’ignore pas que des familles recomposées peuvent fonctionner, mais il faut les moyens et une bonne dose de psychologie).
L’histoire de Lio, placée très tôt sur les rails de la libération féminine, c’est-à-dire de la vie sans homme fixe (SHF), est porteuse de méséducation, d’instabilité, d’angoisse, d’abandon, de déchirures, de chaos, de violences aussi (Lio a été battue par un de ses conjoints), l’amour ou le manque d’amour n’ayant presque rien à voir dans cette dérive.
Le féminisme est-il un africanisme ?
On ne reviendra pas sur la mort – ou le meurtre du père –, qui est un acquis conceptuel dans nos colonnes. On sait tous les ravages de la chose. On pourrait dire que quatre pères, c’est pas de père, ou des quarts de pères. Ou alors vivons tous à l’africaine, avec des tantes qui s’associent et qui prennent l’éducation des enfants – frères, sœurs, cousins et neveux – collectivement à leur charge.
On obtiendrait alors, selon la théorie de Lionel, une rencontre entre la cellule familiale africaine élargie et la décomposition de la maigre cellule familiale française. À ceci près que les Françaises peuvent aujourd’hui, à l’africaine inversée !, avoir deux hommes, et plusieurs enfants de pères différents. Le féminisme, en résumé, a culturellement africanisé la cellule familiale française, mais dans un sens où la femme et non l’homme constitue le noyau de la famille, le potomitan.
La femme antillaise, on l’appelle « potomitan » en créole. L’expression renvoie au poteau central du temple vaudou qui symbolise l’axe du monde. Autrement dit le totem. À l’époque de l’esclavage, en Martinique ou en Guadeloupe entre autres, l’homme noir n’est qu’un outil dans les champs. Ou un simple géniteur. Pas un véritable père de famille. Tout repose sur la femme, mère nourricière et protectrice du foyer, passeuse de vies et de cultures. (Télérama)
Rendez-vous dans cinquante ans pour voir ce que cette chimie a donné.
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Faits & Documents inaugure sa série sur la destruction de la famille traditionnelle par ce numéro consacré à la déconstruction de la masculinité par les réseaux néo-féministes et la pression pornographique. Un numéro qui fournira à tous des arguments tangibles pour faire face à l’offensive !
Vous trouverez dans ce numéro :
une enquête statistique sur les rapports homme-femme
une enquête sur un sujet éludé par les féministes : les infanticides
un rappel historique sur les réseaux à l’origine de l’industrie pornographique
quatre pages de brèves d’actualités