Le sort de Libération, à court d’argent, se jouera d’ici avril-mai entre deux options : une transformation autour d’un espace culturel et d’un réseau social, projet encore à financer, ou un dépôt de bilan avec reprise probablement partielle, selon des sources proches du dossier.
La crise à Libération, aux ventes en chute libre, a provoqué le départ jeudi de son directeur, Nicolas Demorand, contesté massivement par une rédaction mobilisée pour défendre l’avenir du journal papier.
Déficitaire et endetté, sans trésorerie, Libération est en survie : le quotidien n’a pu passer le cap de janvier-février que grâce à un versement anticipé par l’État d’une partie des aides à la presse.
L’État peut encore lui verser à ce titre un million d’euros, juste de quoi tenir quelques semaines de plus, selon les mêmes sources. Le journal a aussi obtenu début février du tribunal de commerce un étalement jusqu’en 2017 de sa dette de 6 millions d’euros, a rapporté Le Figaro, mais sous réserve de la mise en place d’un plan d’économies de 4 millions.
Lire la suite de l’article sur jeanmarcmorandini.com
Voir aussi, sur E&R :
« Demorand démissionne de Libé »
« Le Monde : Pierre Bergé réclame des licenciements »