La guerre dans le Donbass a connu un nouvel épisode avec l’entrée des combattants rebelles dans la ville de Debaltsevo, où la garnison de Kiev est encerclée.
D’après Kiev, il s’agit d’une infiltration terroriste, mais pour les séparatistes, 80 % de la ville seraient déjà tombés, notamment la gare et la banlieue-est, après des combats de rues. Environ 300 soldats fidèles au régime de Kiev auraient été fait prisonniers. Cette localité étant considéré comme faisant partie de leur « territoire intérieur », un représentant des rebelles, Denis Pouchiline, a déclaré :
« Nous n’avons pas le droit [d’arrêter les combats à Debaltsevo]. C’est une question morale. »
Le cessez-le-feu appliqué dans la nuit de samedi à dimanche est globalement respecté sur le reste de la ligne de front, bien que les armes lourdes n’aient pas été retirées comme le prévoyaient les accords de Minsk 2. La chancelière allemande, Angela Merkel, et le président ukrainien, Petro Porochenko, ont appelé Vladimir Poutine afin qu’il fasse pression pour obtenir un arrêt total des combats et que l’OSCE puisse se déployer partout pour faire respecter le plan de paix.