C’est un fait intriguant. Le Daily Intelligencer (New York Magazine) a rapporté le lundi 5 août une étude selon laquelle les rescapés de la Shoah vivent plus vieux que des personnes qui n’auraient pas subi le traumatisme de l’Holocauste.
Le site Digg signale l’histoire en rajoutant cette phrase, qui met mal à l’aise : « Ce qui ne te tue pas te rends plus fort. »
« Les auteurs ont observé plus de 55 000 immigrants polonais, soit approximativement trois quarts de ceux partis en Israël entre 1945 et 1950 (directement après l’Holocauste, en d’autres mots), et environ un quart de ceux venus en Israël avant 1939. »
Publiée sur le portail de la Public Library Of Science (PLOS ONE), la recherche –menée par deux chercheurs israéliens, Abraham Sagi-Schwartz et Shai Linn, conjointement avec Rien van IJzendoorn et Marian Bakermans-Kranenburg, professeurs à l’université de Leiden, aux Pays-Bas– montre que l’espérance de vie moyenne des survivants est supérieure de 6,5 mois par rapport aux non-survivants.
Pour les hommes qui étaient âgés de 10 ans à 15 ans pendant qu’ils étaient dans les camps, la différence est de 10 mois, et de 18 mois pour les hommes alors âgés de 16 ans à 20 ans. Pour les femmes en revanche, le fait d’avoir vécu ou non des camps de concentration n’influencerait pas l’espérance de vie. Les raisons sont difficiles à déterminer.
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