Le nombre d’expulsions locatives avec le concours de la force publique a grimpé à 14 363 cas l’année dernière, contre 11 604 en 2014. Cette hausse s’explique notamment par l’augmentation des loyers et la « montée de la précarité depuis la crise ».
Le 1er novembre, la trêve hivernale mettra fin aux expulsions locatives pendant cinq mois, jusqu’au 31 mars prochain. À l’approche de cette date, la Fondation Abbé Pierre fait le point sur l’évolution des expulsions de locataires en France. Et la tendance est à une très forte hausse. Selon l’organisation, 14 363 cas d’expulsions avec le concours de la force publique ont été recensés en 2015, soit « un bond spectaculaire » de 24% par rapport à 2014.
Il y a deux ans, le nombre d’expulsions avec participation de la force publique était « seulement » de 11 604, rappelle la Fondation. « Les expulsions réalisées avec le concours de la force publique ne sont qu’une minorité des expulsions, compte tenu du fait que de nombreux ménages partent “d’eux-mêmes” sans attendre les forces de l’ordre », ajoute l’organisation de lutte contre le mal-logement.
[...]
Sur l’ensemble de l’année 2015, le nombre de décisions de justice prononçant l’expulsion de locataires a atteint les 132 196 cas, un chiffre à peu près équivalent à celui de 2014 (132 016).
Lire l’article entier sur lexpress.fr
Pendant ce temps-là, le lobby migratoire continue, à travers ses médias hors-sol, à diffuser la légende du migrant sauveur...
Jungle de Calais : et si les migrants venaient
sauver le foot des campagnes françaises ?
À les voir emmitouflés dans les longues files d’attente les menant aux bus, difficile de détecter un quelconque potentiel. Mais parmi les six à huit mille migrants, selon les estimations, évacués de la Jungle de Calais depuis lundi matin, on tient sans doute d’excellents tireurs de coups francs, quelques milieux défensifs de qualité et des défenseurs bien rugueux. Bref, des passionnés de foot désireux de taper dans un ballon et pourquoi pas dans un des nombreux clubs français. Qui parfois n’attendent que ça.
- Les petits clubs des villes et villages mini-Calais de France attendent avec impatience ces recrues internationales
« Ici, ils nous ont clairement aidés à nous relancer. » Président de l’AS Bellenaves dans l’Allier, Dominique Ferrandon devait se résoudre depuis sept ans à n’inscrire qu’une équipe de seniors malgré les vingt-sept joueurs licenciés. « C’est trop pour une, mais trop peu pour deux », explique-t-il. Début février, les premiers migrants arrivent dans le centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) de la petite commune auvergnate. Le dirigeant, avec l’appui du maire, y voit un moyen de relancer son équipe B.
« On a essayé en cours de saison dernière mais ils n’avaient aucun papier à fournir, donc la Fédération ne pouvait pas leur accorder des licences, explique Dominique Ferrandon. Là, on en a fait signer 14, qui ont obtenu un titre de séjour provisoire en début de saison, dont certains jouent vraiment pas mal. »
[...]
En France, d’autres clubs ruraux profitent, ou vont bientôt profiter, de ces renforts, installés dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) ou des Cada, où ils attendent l’examen de leur demande d’asile, dont le délai est de quatorze mois en moyenne. Et pour accueillir – notamment –, les migrants de la « jungle », le gouvernement augmente les places disponibles dans les Cada, avec l’objectif d’arriver à 40 000 fin 2017.