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Les cent visages de la médecine

Nous trimballons notre carcasse partout avec nous. Il faut bien la nourrir, la vidanger, la déplacer, la faire dormir. Notre esprit aussi a sa nécessaire intendance : comprendre, mémoriser, être écouté, se faire comprendre en retour. Négocier nos émotions, nos incapacités, affronter nos peur, camoufler notre honte. Tant de matière à mauvaise santé ! Et encore, si ce n’était que ça ! Tout est occasion à symptômes motivant la visite chez le médecin : je ne digère plus le lait, je suis constipé, ma hanche est bloquée, je ne dors plus. Mon fils est hyperactif, ma fille est exclue, mon dernier a le trac, mon père est confus. Pas si facile pour la médecine de soutenir la gageure de tant de disparité. Mais si tout impacte bien notre santé, tout n’est pas pour autant directement du ressort de la médecine.

 

Les circonstances de notre mort

Poser le problème à sa racine revient à poser la très pragmatique question de la liste des circonstances de la souffrance, de la maladie et de la mort. Mourir de faim ou de soif. De mauvais traitements, de solitude, de manque d’amour, comme les orphelins des établissements roumains sous Ceausescu. De blessure, brûlure, morsure ou accidents divers. Mourir à la guerre, lors d’attentats ou de catastrophes naturelles. Mourir de maladie bien sûr, épidémie ou drame personnel. À chaque circonstance, son risque potentiel. C’est bien le problème de notre incarnation : notre véhicule est consubstantiel à n’importe quel autre aspect de notre vie. Ainsi son entretien est-il nécessaire pour empêcher ou retarder les occasions de passer de vie à trépas. Le verso de cette interrogation est la non moins pragmatique question : qu’est-ce qui peut le mieux préserver notre santé ou nous guérir ?

Protéger la vie est un sujet aux ramifications tentaculaires, ramené systématiquement et un peu trop vite dans le giron médical. Peut-être pour montrer le doigt et cacher la Lune. Toujours est-il qu’il existe beaucoup de confusion dans l’idée que nous nous faisons de la médecine et des catégories qui la composent. Les attentes sur son spectre d’action sont sans doute aussi disproportionnées. Car si tout se termine bien dans le cabinet du médecin ou à l’hôpital, il faut cependant distinguer ce qui est du ressort de l’art médical strict, de ses nombreuses annexes. Bien d’autres acteurs de santé ou de maladie, certains collectifs d’autres individuels, s’invitent en effet dans la partie en ne disant pas leur nom.

Au niveau collectif, le contexte économique, politique et militaire a des conséquences immédiates visibles, qu’ils s’agissent de morts sur un champ de bataille, ou de licenciés d’une région sinistrée. Par les temps qui courent, une politique de santé publique réaliste, et non seulement idéaliste, aurait intérêt à anticiper l’intégration de facteurs comme la guerre ou la pauvreté dans son action. D’autant plus quand les répercutions en cascade se font immanquablement sentir pendant longtemps, avec au menu : déplacement de populations, dégradation ou manque d’accès aux services sanitaires et sociaux, risques accrus en tous genres et autres joyeusetés. De ce point de vue, nous quittons la médecine au sens strict au profit de la gestion d’un matériel humain déclassé, confié à des professionnels de santé – peut-être d’ailleurs eux-mêmes tout autant désorientés – qui feront comme ils pourront avec des restrictions de budget. Un certain nombre d’autres adjuvants, environnemental, socio-professionnel ou relationnel plus ou moins graves, réussissent également très bien à perturber notre corps et notre esprit, entre pollutions diverses, travail de nuit et harcèlement, stress ou addictions. Des sujets d’origine extra-médicale mais qui transiteront forcément par des prises en charge médicales.

Les conditions de notre guérison

Le champ du soin est si large, si présent dans nos vies qu’il est difficile pour le grand public de s’y retrouver. La médecine est en effet souvent confondue avec les soins médicaux et paramédicaux au sens large. Or le quotidien de la médecine est fait de gestes de routines ne requérant pas de longues formations. En son temps Ivan Illich avait dénoncé une professionnalisation inutile et coûteuse de gestes autrefois effectués au sein des familles [1]. Aujourd’hui, tout le monde sait que de nombreuses aides-soignantes font souvent le travail des infirmières, occupées elles-mêmes à faire parfois le travail du médecin. Que ce soit de mauvaise grâce par manque de personnel, ou par adhésion pour valorisation personnelle, nous pouvons faire le constat d’un savoir-faire qui s’acquiert par le compagnonnage et la pratique, en dehors des bancs de la faculté.
Autre exemple, l’histoire rocambolesque d’une analphabète éthiopienne, vendue, abandonnée exsangue à 14 ans, bébé mort dans son ventre, sauvée de justesse par une opération délicate à l’hôpital de la fistule à Addis-Abeba, et qui, à force d’aider le personnel soignant pour s’occuper, finit aide-soignante en chef de ce même hôpital [2]. Le versant technique de la médecine nécessite donc plus des techniciens bien formés que des médecins. C’est d’ailleurs la recherche d’un savoir-faire technique particulier qui a conduit Alexis Carrel, prix Nobel de médecine en 1912 à prendre des cours auprès d’une brodeuse – qui n’avait pas le certificat d’étude – afin de perfectionner sa technique de suture des vaisseaux sanguins. Tout le secteur de la réhabilitation, de la chirurgie réparatrice est très spécialisé lui aussi et demande beaucoup de compétence. Mais il s’agit également de gestes techniques d’artisan, bien plus que de compréhension fonctionnelle des interactions entre organes défaillants. Ainsi, pour une meilleure compréhension de l’essence de la médecine, il nous faut exclure les domaines purement techniques, chirurgicaux ou de rééducation, indépendamment du fait qu’ils sont hautement utiles. La médecine n’est pas la technique, et d’ailleurs plus elle est technicienne, plus elle est critiquée.

La gestion de ma santé personnelle

La santé est aussi – en partie – de notre responsabilité. Comme un peintre est limité dans son art par un pinceau durci ayant perdu la moitié de ses poils, nous ne rendons pas la tâche aisée à notre médecin si nous mangeons mal, buvons trop, le tout vautré dans notre canapé à enchaîner les séries Netflix. Laissant de côté l’idée complotiste qu’il y aurait là matière à conforter un projet de société qui nous dépasse, nous pouvons au moins tomber d’accord sur le fait qu’il est de notre responsabilité de s’extraire par un effort de volonté de ces conditions de vies délétères. Ainsi, en amont de la médecine se trouve l’hygiène vitale, soit les conditions minimales d’entretien de notre véhicule vital. Ce qu’on appelle l’éducation à la santé – au choix : activité physique, techniques respiratoires, réglage alimentaire et/ou jeûne intermittent – peuvent beaucoup pour assainir le terrain, équilibrer notre quotidien et augmenter notre vitalité. Il est possible à n’en pas douter d’améliorer sa santé par ces moyens. Mais jusqu’à un certain point seulement, et cela pour deux raisons.

Premièrement parce ce que la vie moderne rend malade. Pour employer une métaphore, si l’on peut toujours aménager son appartement, on ne peut malheureusement pas pousser les murs. Ce qui fait que nous restons plus ou moins constamment immergés dans ce bain de vie moderne. Les maladies de civilisation sont ainsi un thème incontournable et redondant de la communication sur la santé. Le sujet revient comme un serpent de mer depuis maintenant très, très longtemps. On y discute diabète, obésité, cancers, et aussi maladies auto-immunes : autisme, rhumatismes et Alzheimer. On ne compte plus les articles, les congrès et les rencontres autour de ce thème central, qui se terminent parfois avec une attention touchante par un apéritif-buffet sans gluten [3]. Comme on dit, « ça ne mange pas de pain » ! Malheureusement, cela ne règle pas le problème, qui a au contraire la fâcheuse tendance à s’aggraver. La seconde raison concerne la nature des maladies dites « chroniques ».

La nature des maladies aiguës et chroniques

Pour reprendre le thème des circonstances de notre mort abordé plus haut, une maladie aiguë est un risque pour la vie. Un épisode potentiellement mortel qui justifie le mot « urgence » et le service du même nom, dans la mesure où le corps peut « lâcher » et mourir. Mais il peut tout autant survivre par ses propres forces. C’est ici que votre entretien, vos efforts d’hygiène vitale vont payer, car un corps bien entretenu a plus de chance d’être à la hauteur d’une agression et la combattre efficacement. On peut en effet compter sur l’extraordinaire capacité de l’humain à surmonter ses problèmes de santé, même lorsqu’ils se présentent sous une forme extrême. Un organisme peut tout à fait combattre une grave infection sans autre support extérieur que sa propre vitalité. Hippocrate a appelé ce principe vis medicatrix naturae, le pouvoir guérisseur de la nature. Un principe banal que beaucoup ont pu constater chez eux lorsqu’ils étaient enfants : effectivement, il est des cas ou l’on guérit tout seul. Afin de ne pas tout mélanger, il faut bien faire la différence d’avec des urgences mécaniques capables de court-circuiter la réaction vitale du corps. En effet une artère sectionnée occasionnant une hémorragie importante ou un pneumothorax est incapable d’auto-guérison : la vitalité ne sait pas faire de points de sutures !

Mais pour en revenir aux maladies chroniques, aucune guérison « spontanée » n’est en revanche à espérer. La vitalité de son corps, augmentée par toutes les cures du monde, n’y pourra rien. Il est entendu que beaucoup de malades ont fait régresser leur maladie par des moyens naturels, amélioré considérablement leur quotidien et diminué leur douleur. C’est pourquoi il faut absolument encourager ces démarches d’autonomie, hors des sentiers battus, quand elles sont bien menées. Mais il faut rendre hommage à Samuel Hahnemann d’avoir étudié et compris la nature des maladies aiguës et chroniques et d’avoir pu établir leur différence de façon expérimentale [4].

« Les véritables maladies chroniques naturelles sont celles qui, laissées à elles-mêmes et non traitées par des moyens spécifiques, sont incessamment progressives. Celles qui malgré les meilleures précautions d’ordre moral et de soins physiques, tourmentent l’individu de souffrances toujours croissantes jusqu’au terme de son existence. »

Samuel Hahnemann

Ainsi une maladie chronique, au sens homéopathique comme au sens moderne, si elle n’est pas mortelle, ne guérit pas non plus toute seule, à la différence d’un épisode aigu. C’est sur ce fond chronique – indélébile sans moyen adéquat – que se surajoutent nos maladies de civilisation. Toute réforme personnelle, tout type de soin – gestion du stress ou exclusion du sucre – vont aider assurément. Ils limitent les poisons et donnent au corps plus d’énergie pour supporter ou cantonner la maladie chronique. Mais ces « meilleures précautions et soins physiques » n’éradiquent pas la maladie. La morale de l’histoire est que, si une maladie chronique ne peut pas guérir d’elle-même, ni par des moyens naturels, nous tenons là toute la justification d’une action médicale à mener, pour compenser ce que la seule vitalité du patient est incapable de faire. Le véritable art médical consisterait donc à être capable de guérir, non pas seulement d’un épisode aigu, mais bien d’une maladie chronique. Or c’est bien là où le bât blesse. Parce que les maladies chroniques sont justement définies par la médecine officielle contemporaine comme des maladies inguérissables, ou rarement curables. Aveu d’échec s’il en est, à l’endroit même où l’on aurait besoin que la médecine soit compétente. Les maladies chroniques inguérissables traitées par la médecine moderne ne guérissent donc pas. Elles empirent au contraire avec le temps, en demandant de plus en plus de doses de plus en plus rapprochées.

Le cœur du métier

Ainsi pour récapituler, il n’est pas juste de faire endosser à la médecine les conséquences de conditions extérieures à son art, comme une pollution chimique, un tissu professionnel dysfonctionnel, un conflit armé, ou une hygiène de vie déplorable. On pourrait également dégager la médecine de tout ce qui est extra-médical, technique et routinier. Mais l’on voudrait espérer un créneau essentiel où elle puisse exerce son art avec excellence. La noblesse du métier devrait résider dans les nombreux dysfonctionnements du corps et de l’esprit qu’il s’agirait de savoir décrypter et soigner. C’est-à-dire les maladies aiguës et les maladies chroniques. L’urgence est une médecine impressionnante, qui nécessite des interventions de haute intensité, précises, sur des maladies aiguës qui flambent, et à cause desquelles on risque de mourir. Il faut saluer ces coups d’éclat médicaux. Mais aussi héroïques et nécessaires qu’ils soient pour l’heureux malade qui en a bénéficié, cette médecine est relativement rare. Le vrai job, ingrat et redondant, c’est le tout-venant. Les douleurs, les gênes, les dysfonctions, les signes gérables mais constants qui limitent, qui empêchent ou obligent. Et qui s’aggravent avec le temps. Ces maladies non mortelles pour lesquelles la médecine contemporaine ne fait rien, faute de savoir quoi faire, sinon annoter « à surveiller » dans la marge, jusqu’au stade ou elle pourra proposer une action palliative ou une intervention. Ce manque béant d’expertise est la raison valable pour laquelle les malades s’essayent à tout type d’action et de thérapie, refusant en ce qui les concerne de baisser les bras. Certains ont le mauvais goût de le leur reprocher ou de les en empêcher au motif de les protéger des charlatans et des sectes. On dirait bien que le serpent se mord la queue !

Conclusion

Si tout fait maladie, tout n’est pas médecine. Notre drame est que la médecine la plus utile et la plus noble est en définitive le point le plus fragile de notre système de soin occidental. Ce n’est pourtant pas une découverte. Pendant longtemps, la critique essentielle de la médecine contemporaine reposait justement sur ses piètres résultats dans les maladies chroniques. Rien n’a changé en réalité, sinon un tour de passe-passe. L’establishment médical a simplement contourné la difficulté : les maladies chroniques sont maintenant présentées et enseignées comme des maladies non guérissables. Ainsi la critique est devenue obsolète par un trait de plume déclaratif, laissant en rade les malades. Face à ce constat, il est légitime de la part des patients de continuer à rechercher une médecine qui les guérisse de leurs maladies chroniques. Et peut-être – puisqu’il vaut mieux allumer une bougie que maudire l’obscurité – un devoir pour ceux qui la pratiquent de faire entendre leur voix.

– Béa Bach pour la Section Santé d’E&R –

 

Notes

[1] Ivan Illich, Némésis Médicale, 2021

[2] Nicholas D. Kristof et Sheryl WuDunn, La Moitié du ciel, Éditions des Arènes, 2010.

[3] https://www.leparisien.fr/hauts-de-...

[4] Homéopathie, Pratique de la nouvelle médecine, nouvelle traduction du sixième Organon et commentaires, par le docteur Édouard Broussalian, HLP Publishing SA, 2018

Bien aborder la santé avec Béa Bach, sur E&R

 
 






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7 Commentaires

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  • #3530769
    Le 13 mai à 18:51 par Loulou
    Les cent visages de la médecine

    Dans la plupart des histoires de "survivants" même la médécine est incrédule.
    Donc quoi ?

    Il apparait comme évident que l’évolution, et son vehicule, (les corps)
    sont mues par des forces qui ne sont ni mechanistes, ni déterministes.
    Elles ne sont pas pour autant spirituelles non plus.

    Est-ce qu’il faut réhabiliter la volontée, est-ce que Crowley,
    par exemple, et tant d’autres avaient raison ?
    Saurons- nous on reinventer la médecine sans tomber
    dans les travers du passé ?

    Si celui qui a vraiment envie de survivre (sur-vivre) survie,
    c’est même plus un changement de paradigme , c’est encore pire.

     

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  • #3530935
    Le 14 mai à 07:39 par Haute Patrie
    Les cent visages de la médecine

    Belle introduction, typique d’un rapport au corps lucide d’une personne qui a décidé d’être efficace et qui appréhende le corps dans sa réalité, sans tabou confortable.
    Cela à un nom : L’Amour vrai.
    Le Faux étant basé sur des illusions et menant à des ruptures, de relation de couple ou du corps.

    Un corps malade n’est-il pas une rupture du corps avec celui qui l’aime mal, ou pas ?
    Peut-on se réconcilier avec son partenaire avec des gélules ou faut-il faire preuve de compréhension et d’acceptation.
    Prendre des gélules n’est-ce pas dire à son corps : C’est toi qui a tort, tu ne fais pas ce qu’il faut, tu n’es pas fiable, je vais te punir : tiens prends toi ça. Les effets secondaires on s’en fout, c’est ta faute tu en paieras le prix.

    Idem les drogues : Tu n’es pas assez performant, tu ne me suffis pas. Ou bien tu me mets en langueur ou en souffrance, prends toi cette drogue dans les dents parce que c’est ta faute.

    Mais souvent dans une relation, quand on accuse l’autre, c’est que c’est nous qui sommes coupables. Et d’une mise au point salvatrice on passe à la mesure coercitive.

    Je pense donc que la santé est une histoire d’Amour, donc de respect, d’acceptation des limites de l’autre, de bienveillance, d’effort quotidien.

    Tout comme le corps et l’esprit, l’homme et la femme, la Femme et son Utérus, les adultes et les enfants et les personnes âgées, l’Homme et la Nature, l’Homme et l’argent.

    Il semblerait que nous vivions une époque où l’Amour est abîmé, toutes les relations perverties, brisées.

    N’est-ce dans ces moments là que nous aurions le plus besoin d’être sauvé par l’Amour vrai, l’esprit de Jésus ?

    Pour en revenir au sujet particulier, tout comme un arbre est très solide mais à besoin de bonne racines dans un bon terrain, d’être arrosé régulièrement, une relation, avec une autre personne ou avec notre corps, se construit jour après jour. Les coups d’éclats, fête ou traitement à l’hôpital, sont bien sympathiques, mais ne remplacent pas le quotidien.

    PS : Merci pour ce texte bien écrit, camarade Béa.

     

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  • #3531004
    Le 14 mai à 10:35 par Marie
    Les cent visages de la médecine

    Vous insistez sur le sport et la nourriture, j’aimerai indiquer un troisième point ; cesser de prendre des médicaments pour tout et rien, et notamment (mais pas seulement) contre les douleurs passagères.
    La douleur est souvent - pas toujours - un signal de danger, qui ne nécessite pas d’être soignée ; elle n’est pas la cause du mal. Or tous les médecins sont actuellement formés pour éviter la moindre douleur au patient, ce qui se fait à grand renfort de prescriptions inutiles qui s’ajoutent à tout vos maux, petits ou grands, tout au long de votre vie.
    Il vaut mieux ne pas prendre de médicaments inutiles en ce sens, comme il vaut mieux éviter tout acte médical inutile.
    Il faut supporter la douleur - lorsqu’elle n’est pas chronique.

     

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    • #3531288
      Le 15 mai à 07:32 par toto l’asticot
      Les cent visages de la médecine

      "La douleur est une information" Terminator II.
      A partir de là, faire taire la douleur par des moyens chimiques coupe l’information sans agir sur la cause.
      Les douleurs permettent aussi de savoir l’état de progression de la cause.
      Vous insistez sur la nourriture et le sport, l’inverse le jeûne et le repos sont de bons moyens de se soigner.
      En 40 jours , durée somme toute assez courte, on peut déterminer les effets délétères d’un aliment .... et surtout changer ses habitudes concernant cet aliment.
      Comme par hasard, 40 jours est la durée du Carême , comme par hasard l’Eglise recommande un jeûne, comme par hasard aussi, la privation d’un aliment , la correction d’un comportement. C’est ainsi que tous les ans, entre le mardi gras et le dimanche de Pâques, chacun de nous peut arrêter, qui les céréales, qui la viande, qui l’alcool, qui le sucre raffiné et surtout mesurer les effets de cette "privation".
      .
      Chacun sait que le gluten contenu dans les céréales a des effets sur la santé générale du corps. Arrêtons les céréales pendant 40 jours , reprenons des céréales, et voyons, sommes nous plus fatigués, avons nous des douleurs, des blocages etc.
      Pour information le gluten a un effet immédiat sur l’appareil reproductif, et les pois chiches l’effet inverse, si vous avez des douleurs pendant les règles ... rien n’interdit de remplacer, un temps, les céréales par des légumineuses et des patates et mesurer l’effet.

       
  • #3531008
    Le 14 mai à 11:04 par Paul
    Les cent visages de la médecine

    La véritable médecine est hollistique. C’est à dire qu’elle prend en compte tous les éléments du corps. Tout est interconnecté dans le corps. Ainsi on apprend que l’autisme est lié à un dérèglement de la flore bactérienne intestinale.
    La vraie médecine cherche ainsi la véritable cause d’un symptôme.
    La médecine moderne ne traite pas les maladies, elle traite les symptômes. Ainsi, si on est déprimé, cette médecine va prescrire des antidépresseurs, mais si on ne traite pas la vraie cause du mal être, on soignera que dalle. Ca fera vendre du médoc, et ces médocs ayant des effets secondaires, il risque d’y avoir d’autres symptômes liés, qui nécessiteront à leur tour encore plus de médocs.
    La santé et la course aux revenus et profits ne font pas bon ménage.

    J’ai vu une vidéo d’un jeune asiatique aux usa, qui a fait des études de neurochirurgie au mit, donc un type brillant. En début de carrière, un ancien qui lui apprenait le métier en pratique lui a dit qu’il n’est pas la pour soigner les patients, mais seulement pour soulager les symptômes. C’est ce qu’il raconte dans sa vidéo, qui a fait des millions de vues. Depuis il a abandonné la médecine. Il était plein de bonnes intentions au départ, puis il a découvert le monde réel et ses désillusions.

     

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  • #3531015
    Le 14 mai à 11:28 par Guillermo del Pueblo
    Les cent visages de la médecine

    En somme, la médecine est très forte pour guérir les maux qui disparaissent d’eux-mêmes.

     

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  • #3531550
    Le 15 mai à 23:42 par J.I.
    Les cent visages de la médecine

    Lorsque nous comprenons que nous sommes le divin incarné, notre perception de la vie change radicalement. La nourriture, les soins, les relations, la mort et même la médecine ne sont plus vus de la même manière.

    La nourriture devient un moyen sacré de nourrir notre corps et d’entretenir notre connexion à l’énergie vitale, choisie non pas par désir ou par nécessité, mais pour honorer notre état divin.

    Les soins ne sont plus simplement des traitements pour un corps malade, mais des actes conscients visant à rééquilibrer l’énergie et à rétablir l’harmonie entre le corps et l’esprit, reconnectant l’individu à sa nature divine.

    Les relations sont perçues comme des opportunités d’expérimenter l’unité avec les autres, de partager l’amour universel et de reconnaître l’essence divine présente en chaque être. L’amour devient ainsi un acte de compassion pure.

    La mort, loin d’être une fin ou une séparation, en Asie elle est vue comme une transition naturelle, une libération de l’âme retournant à sa source divine. Comprendre que nous sommes l’éternité nous permet de dépasser la peur de la mort et d’aborder chaque instant avec plus de gratitude et de présence.
    La médecine, plutôt que d’être une simple lutte contre la maladie, devient une pratique holistique visant à réveiller la conscience du corps et à restaurer l’équilibre énergétique.

    La guérison est perçue comme un retour à l’harmonie divine, un rétablissement de l’équilibre intérieur, bien plus qu’un simple traitement extérieur.
    En intégrant cette vision, nous cessons de chercher des solutions extérieures pour fuir la souffrance. Nous comprenons que tout est lié et que tout ce que nous vivons, y compris la souffrance, est une grâce, une invitation à revenir à notre véritable nature divine. Dès lors, nous vivons chaque aspect de notre existence avec plus de compassion et de présence, voyant tout à travers le prisme de l’unité et de la conscience divine.

    Jésus Christ a dit " je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi." vous comprenez ? Réfléchissez-y toute la vie !

     

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