Vladimir Poutine a déclaré fin mars, lors d’une rencontre avec le bureau du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), qu’il était inquiet de la culture des OGM dans le monde.
Il s’était engagé à étudier la mise en place d’un dispositif permettant de mieux contrôler la prolifération des organismes génétiquement modifiés, car malgré une législation sévère, des semences OGM ont été introduites sur le sol russe.
Vendredi, à Voljsky, devant le congrès des députés issus régions rurales, le ministre de l’Agriculture Nikolaï Fedorov a déclaré que :
« La Russie doit rester un territoire libre d’organismes génétiquement modifiés. Il m’arrive d’entendre des reproches au sujet du fait qu’en Russie, les conditions ne sont pas réunies pour cultiver des végétaux et élever des animaux génétiquement modifiés. Or, nous n’avons pas l’intention d’empoisonner les Russes avec des produits transgéniques. »
Des propos que le Premier ministre Dmitri Medvedev n’a pas démenti le lendemain, lors de sa prise de parole à ce même congrès :
« Nous n’envisageons pas de développer la fabrication des OGM, ni de les importer. Nous sommes capables de nous approvisionner en produits normaux. Si les Américains se complaisent à se nourrir d’OGM, qu’ils continuent ! Mais nous autres sommes bien lotis en terre et voulons manger des produits naturels. »
Voir aussi, sur E&R : L’Union européenne autorise la culture d’un nouveau maïs transgénique