Malgré une brillante campagne de France du 5 janvier au 30 mars 1814 pendant laquelle Napoléon, plus stratège que jamais, remporte de brillantes victoires avec des forces largement inférieures en nombre, rien ne peut empêcher le torrent des envahisseurs sur l’Empire.
Les coalisés entrent dans Paris le 31 mars 1814.
Les maréchaux refusent de poursuivre le combat et privent l’Empereur du commandement des unités de ce qui fut la Grande Armée.
Le 1er avril, le Sénat met en place un gouvernement provisoire et place à sa tête Talleyrand. Napoléon est déchu de son trône le 2.
Le 6 avril, l’Empereur abdique sans condition, au château de Fontainebleau, en ces termes :
« Les puissances alliées ayant proclamé que l’empereur Napoléon était le seul obstacle au rétablissement de la paix en Europe, l’empereur Napoléon, fidèle à son serment, déclare qu’il renonce, pour lui et ses héritiers, aux couronnes de France et d’Italie, et qu’il n’est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu’il ne soit prêt à faire dans l’intérêt de la France. »
Louis XVIII monte sur le trône.
Le 20 avril 1814, l’Empereur fait ses adieux à la Garde impériale.
Les coalisés (l’Angleterre, l’Autriche et la Russie) lui offrent la souveraineté de l’île d’Elbe, d’où il s’échappera le 26 février 1815.