Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Les Chroniques d’Arthur : Papa, c’est quoi la démocratie ? L’égalité !

• Nous vivons dans le pays de l’égalité, mon fils ! Celui où tous les hommes sont égaux ! Hommes, femmes, mi-homme mi-femme, indécis, non-genrés, Noirs, Blancs, gris, Jaunes, non-racisés, grands, gros, petits, maigres, informes, difformes, malformés, handicapés, de souche, étrangers, migrants, Parisiens, provinciaux, barbus, chauves, juifs, chrétiens, musulmans, athées, satanistes… nous sommes tous ÉGAUX !
• Mais papa, dans une démocratie bourgeoise, qu’est-ce que l’égalité sans l’égalité économique ?
• Nous sommes égaux en droit !
• Donc les juges ne tiennent pas compte du statut social et du revenu du prévenu ? Mon cul !
• File dans ta chambre, petit insolent révolutionnaire ! Marxiste ! Fasciste !

 

C’est pourtant du bon sens :

« Tant qu’il n’y aura pas d’égalité économique et sociale, l’égalité politique sera un mensonge. »

Mikhaïl Bakounine, Fédéralisme, socialisme et antithéologisme, 1895

L’égalité… voici une autre chimère. Il faut reconnaitre que ce doit être rassurant de se savoir l’égal des autres… pour un médiocre. Mais pour une élite ? D’ailleurs, pas d’élite sans inégalité…

Sommes-nous vraiment tous égaux ? Avons-nous tous les mêmes capacités ? Les mêmes aptitudes ? L’égalité existe-t-elle dans la nature ? Est-ce qu’un médecin vaut un fabricant de produit chimique ? Est-ce qu’un sage vaut un abruti ? Est-ce qu’un jeune « conspirationniste » qui s’informe « mal » (sur E&R par exemple) vaut un retraité abreuvé pendant cinquante ans de bonnes informations télévisuelles ? Est-ce qu’un agriculteur vaut une vendeuse de prêt-à-porter ? Est-ce qu’un militant politique, qui se bat pour le Bien, le Beau, le Vrai et le Juste (quel ringard !) vaut le mec lambda, totalement dépolitisé et dépressif, qui fait barrage comme un castor à chaque élection ?

Je pourrais continuer comme ça éternellement, je pense que vous avez saisi l’idée. D’ailleurs est-il encore possible de dire, en démocratie, que les hommes ne sont pas égaux ? Il me semble que non. C’est pourtant l’évidence. Je ne suis l’égal de personne. Cela ne veut pas dire que je me sens supérieur au reste de l’humanité ; simplement il faut comprendre que si j’étais l’égal de quelqu’un, eh bien il y en aurait un de trop ! C’est encore plus flagrant quand on parle de l’égalité des sexes avec Evola : « On ne peut pas plus se demander si la "femme" est supérieure ou inférieure à l’"homme" que se demander si l’eau est supérieure ou inférieure au feu. »

 

 

Puisque je sais qu’ici certains sont friands du grand Nicolás Gómez Dávila, je vais vous faire un petit plaisir en vous rapportant quelques-uns de ces aphorismes ayant trait à l’égalité :

« La passion égalitaire est une perversion du sens critique : une atrophie de la faculté de distinguer. »

« Ne commets pas l’injustice de traiter tes supérieurs comme des égaux. »

« Plus les hommes se sentent égaux, plus ils tolèrent facilement qu’on les traite comme des pièces interchangeables, remplaçables et superflues. »

« Il y a quelque chose de définitivement vil dans celui qui n’admet que des égaux, dans celui qui ne recherche pas avec avidité des supérieurs. »

Parmi les nombreuses figures tutélaires d’E&R ayant critiqué le dogme de l’égalité (quasiment toutes en fait, d’Evola à Marx, de Guénon à Proudhon), j’aimerais citer Gustave Le Bon.

Son bon sens et son érudition ferait de lui, en 2025, dans notre démocratie soi-disant égalitaire mais réellement privatisée par une élite non-élue, un vilain complotiste, un fasciste, un suprématiste, bref le genre d’intellectuel à persécuter. Écoutez plutôt :

« La soif d’égalité n’est souvent qu’une forme avouable du désir d’avoir des inférieurs et pas de supérieurs. »

« La notion artificielle d’égalité a fait naître la haine de toutes les supériorités qui constituent la grandeur d’un pays. »

« Un peuple qui réclame sans cesse l’égalité est bien près d’accepter la servitude. »

« Une des grandes illusions de la démocratie est de s’imaginer que l’instruction égalise les hommes. Elle ne sert souvent qu’à les différencier davantage. »

Alors Gustave ? Comme ça on hiérarchise les individus ? On sait où tout cela mène ! Direction les camps de concentration et la chambre à gaz ! Nazi ! Quoi ?

« Cette notion chimérique de l’égalité des hommes qui a bouleversé le monde, suscité en Europe une révolution gigantesque, lancé l’Amérique dans la sanglante guerre de Sécession et conduit toutes les colonies françaises à un état de lamentable décadence, il n’est pas un psychologue, pas un voyageur, pas un homme d’État un peu instruit, qui ne sache combien elle est erronée ; et pourtant il en est bien peu qui osent la combattre. […] C’est en son nom que la femme moderne, oubliant les différences mentales profondes qui la séparent de l’homme, réclame les mêmes droits, la même instruction que lui et finira, si elle triomphe, par faire de l’Européen un nomade sans foyer ni famille. (Lois psychologiques de l’évolution des peuples, 1895)

Bon t’as p’têt raison, Gustave… Après tout, il y a cent vingt ans tu avais le droit d’écrire cela et c’était plutôt admis par tout le monde… Peut-être qu’on a pris la mauvaise direction… Peut-être que la mystique de l’égalité nous mène à la catastrophe… comme celle de la liberté, de l’individualisme…

Arthur Sapaudia

 

La démocratie

 






Alerter

7 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • Toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect et rend les petits insolents. C’est pourquoi la démocratie est intimement liée à la conception « égalitaire » si chère au monde actuel, c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée démocratique c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Aussi, une élite véritable, qui ne peut être qu’intellectuelle, n’a rien de commun avec la « force numérique » sur laquelle repose la démocratie ; c’est pourquoi la démocratie ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde actuel.
    Mais plus qu’en démocratie, nous sommes dans une société industrielle, c’est-à-dire selon la définition de Karl Marx, une société « où chaque homme subsiste d’échanges et devient une sorte de commerçant ». Ainsi toutes les fonctions sociales sont subordonnées à la fonction économique, soumises au règne et au caprice de l’argent, puisqu’il est, lui-même, « roi » de l’économie capitaliste.

     

    Répondre à ce message

  • #3551742
    Le 4 août à 07:45 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Les Chroniques d’Arthur : Papa, c’est quoi la démocratie ? L’égalité (...)

    "tous les hommes sont égaux"

    non, ça dépend du compte en banque

    ou du schlass que tu vas sortir à la bonne occasion

     

    Répondre à ce message

  • tous égaux ? mon cul ! demandez à un "facho" ou un "antisémite" ce qu’il en pense de l’égalité devant la loi

     

    Répondre à ce message

  • L’égalité devenue chez les gauchards modernes l’égalitarisme est une arnaque au même titre que la démocratie. Les deux notions sont des inventions du modernisme qui en avait besoin pour instaurer son système économique de spoliation systémique et de réification de l’homme devenu un simple individu creux, un pion sur le grand damier du Grand Casino Mondial.

    David Graeber (auteur, entre autres du très dense "LA DETTE, 5000 ans d’histoire") a aussi écrit "LA DÉMOCRATIE AUX MARGES". Ouvrage plus petit dans lequel il rappelle que la démocratie n’est pas une invention grecque mais qu’elle a été inventée par les marins qui partaient pendant des mois sur les océans pour conquérir, commercer ou guerroyer.

    Graeber explique les raisons qui imposèrent ce régime à bord. Les équipages étaient composés d’individus venus de tous les coins et de tous les milieux. Les conflits étaient inévitables puisque le groupe vivait en vase clos sur un navire. On nommait donc un chef (le Capitaine) qui, s’il faisait la moindre erreur de jugement, de gestion ou de décision, était démis de sa fonction et remplacé suite à une... votation in situ !

    Ce système démocratique, puisque c’était l’équipage qui élisait leur nouveau capitaine, existait bien avant la cité grecque et "sa" démocratie. Les grecs s’inspirèrent simplement de ce principe d’organisation maritime, ils ne l’inventèrent pas.

    La 1ère remarque sur ce système que Graeber développe fort bien, c’est qu’il ne fonctionnait que sur une durée déterminée (la durée en mer), dans des circonstances particulières (groupe d’hommes vivant dans un espace limité) et que c’est bien la totalité de l’équipage qui votait pour élire un nouveau capitaine en cas de problème.

    L’histoire officielle nous montre souvent des capitaines missionnés avant le départ du navire, mais elle ne montre pas souvent comment l’équipage réélisait un nouveau capitaine en cas de défaut ou d’erreur grave dans sa mission de gouvernance du navire et de l’équipage.

    Une démocratie n’est effective et applicable qu’avec des GROUPES RESTREINTS (équipage) vivant dans des espaces également RESTREINTS (surface du navire). Les démocraties occidentales modernes n’ont jamais fonctionné réellement, elles ont toutes été des approximations engendrant de facto des dysfonctionnements qu’on connait très bien. C’est pourquoi une démocratie globale est impossible, voire une escroquerie intégrale qu’on vend à des gogos.

     

    Répondre à ce message

  • La question c’est comment on est passé de l’égalité en "droit" à
    la notion’égalité tout court. (egalité naturelle).

    Que l’esclave est théoriquement les mêmes droits que le maître n’empêche ni
    l’un d’être esclave, ni l’autre d"être son maitre.
    Par contrat ... par exemple... et tout est contrat, encore de nos jours.

    Ce n’est pas parceque la Femme a les même droits que l’Homme
    qu’elle doit nécesseraiment occuper la même fonction que celui-ci.
    Nul part c’est écrit cela...ce n’est pas dans la loi, ni dans l’esprit,
    ni dans le texte.

    Comment peut-on s’opposer à l’idée d’egalité en droit ?
    Ou revenir dessus ?

     

    Répondre à ce message

  • #3551813

    Il y a le possible et l’applicable, ce sont deux choses différentes. L’égalité en droit est souhaitable bien sûr, mais uniquement avec des tribunaux populaires tirés au sort. Il est inconcevable d’ailleurs de payer des magistrats pour juger.
    Concernant la femme, il n’y a pas d’égalité ni en force ni en intelligence avec l’homme. L’un est acteur, l’autre spectatrice. Il n’y a qu’à voir qui dirige, cherche, écrit, pense, agit.

     

    Répondre à ce message

  • #3551922
    Le 5 août à 17:59 par Adalbert Prince Electeur de Saxe
    Les Chroniques d’Arthur : Papa, c’est quoi la démocratie ? L’égalité (...)

    L’égalité économique je n’en connais qu’une seule : Nivellement par le bas.

     

    Répondre à ce message