Les noirs qui « encrassaient » leurs rues seront bientôt tous en prison ou dans l’avion. "Nous avons dit aux clandestins du Soudan du Sud de se présenter volontairement ; quiconque ne le fait pas, avec l’aide de Dieu nous les aurons tous (...) ils seront mis dans un avion".
Cette déclaration du ministre israélien de l’intérieur faîte sur une chaine indépendante signe le début de la campagne de déportation de masse des immigrés présent sur le territoire des sionistes.
Ainsi, trois jours après qu’un tribunal israélien ait autorisé l’expulsion d’environ 1 500 Sud-Soudanais en situation irrégulière, Yishai sur Channel 2 se félicite : "L’opération d’expulsion est en cours. Nous commençons le travail".
Selon le Jerusalem Post qui cite l’autorité de l’Immigration, 22 personnes ont déjà été arrêtées dimanche : huit Sud-Soudanais, trois Nigerians, trois Ghanéens, deux Ivoiriens, trois Srilankais et trois Roumains.
Plusieurs centaines de migrants africains sont aussitôt descendus dans la rue dans le sud de Tel-Aviv pour protester, certains appelant l’ONU à intervenir, a indiqué la Chaîne 2. "Un Africain est un être humain", ont ils scandé selon des images de la manifestation.
Pour l’heure, seule l’organisation Human Rights Watch a dénoncé cette situation au combien xénophobe.Concernant cette loi votée en début d’année, qui autorise à détenir 3 ans durant sans qu’ils soient jugés, les immigrants clandestins en Israël, l’organisation Human Rights Watch a appelé dimanche l’entité sioniste à l’amender.
Cette loi "punit ceux qui recherchent l’asile en pénétrant illégalement en Israël, en contravention avec les droits fondamentaux" de l’Homme, affirme l’organisation basée à New York dans un communiqué.
La loi, qui permet "l’arrestation d’immigrants clandestins et leur détention sans jugement ni la possibilité d’être représentés par un avocat pour une période indéfinie", doit "être immédiatement amendée", insiste HRW.