Ces dernières années, la Russie a franchi de grands pas vers la modernisation de ses forces militaires.
Moscou vise, ainsi, à se présenter une nouvelle fois comme une grande puissance militaire, sur l’échiquier mondial, et à renforcer ses structures défensives, pour contrer les menaces d’ordre sécuritaire.
Entre temps, les autorités politiques et militaires de haut rang de la Russie ont accordé une attention particulière à la question de l’augmentation du budget militaire et à la modernisation de l’armée, et, notamment, à l’achat d’équipements de qualité, qui renforcent la capacité opérationnelle des forces russes.
Dans ce droit fil, le ministère russe de la Défense a annoncé que les forces orientales russes ont été équipées de batteries de missiles sol-air S 400, baptisées « Triomphe ».
Dans un communiqué, publié, samedi 9 juin, le ministère russe a annoncé que la compagnie de fabrication des armes anti-aériennes, Almaz-Anti, a livré, vendredi 8 juin, le système de défense anti-aérienne de missiles sol-air à longue portée S 400, « Triomphe », au régiment de la défense anti-aérienne de l’Est de la Russie.
Ce système est opérationnel, dans toutes les conditions météorologiques, contre les avions, missiles et tout autre objet volant, dans un rayon de 400 kilomètres et à une altitude de 30 kilomètres. La Russie a l’intention d’installer ce système, dans ses régions frontalières et maritimes, et, notamment, à Kaliningrad, à l’extrême Ouest du pays, en réponse au système du bouclier anti-missiles américain, installé, en Europe.
Et en réponse à l’intention de Washington d’installer un bouclier anti-missiles, en Asie de l’Est, Moscou envisage d’installer le Système « Triomphe », dans ses régions extrême-orientales, à Nakhodka. La Russie possède, également, deux régiments de missiles « Triomphe », déployés, dans les districts d’Elektrostal et de Dmitrov, dans la région de Moscou.
De même, Le Kremlin va former un réseau de défense anti-aérienne commun avec les pays, tels que le Kazakhstan, la Biélorussie et l’Arménie, contre le bouclier anti-missiles américain. La Russie avait, auparavant, annoncé qu’elle n’exporterait pas ce système à d’autres pays, avant la fin de 2014.