Après l’agression de policiers à Viry-Châtillon (Essonne), le syndicat majoritaire des gardiens de la paix estime que les « demi-mesures » ne suffisent plus.
Après la violente agression de policiers samedi par une dizaine d’individus à Viry-Châtillon aux abords de la cité de la Grande Borne, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve puis le Premier ministre Manuel Valls se sont rendus lundi dans l’Essonne.
Le pronostic vital d’un adjoint de sécurité de 28 ans est toujours engagé. Il doit être opéré ce lundi. Il avait été plongé dans le coma artificiel en raison des douleurs « insupportables » liées à ses brûlures. « Une greffe du visage sera certainement envisagée s’il s’en sort », commente un collègue. Il est brûlé sur un tiers du corps, ses poumons sont également gravement touchés.
« On est déçus. Ils ne nous ont rien annoncé de concret. Le mois dernier, le gouvernement a prévu le renfort de 300 policiers en Seine-Saint-Denis. C’est exactement le nombre d’effectifs qu’on a perdus en douze ans sur notre département ».