L’essayiste s’était démené pour aider la révolution. Mais la mairie de Tripoli refuse de le recevoir, craignant, dit-elle, une attaque de milices islamistes. Tout un symbole.
Il y a tout juste deux ans, Nicolas Sarkozy annonçait le début de l’intervention française qui devait aider les rebelles libyens à mettre fin au régime de Mouammar Kadhafi.
C’est ce qu’il célébrera ce mardi en compagnie du maire de Tripoli, Sadat al-Badri, puis du premier ministre Ali Zeidan. Alain Juppé et Dominique Perben l’accompagnent. Bernard-Henri Lévy aurait bien aimé être de la partie.
Le philosophe, à qui l’on prête une grande influence à l’époque sur le président de la République, grand défenseur de la cause des rebelles libyens en 2011, sera absent de cette petite fête.
Selon plusieurs sources au sein de la municipalité de Tripoli, Bernard-Henri Lévy, soutenu par Nicolas Sarkozy, aurait fortement insisté pour être du voyage, arguant qu’Ali Zeidan l’avait invité lors de sa venue à Paris en janvier.
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