Malgré de nombreuses violations, le cessez-le-feu proclamé le 19 septembre à Minsk se poursuit et le plan visant à reculer l’armement lourd à 15 km de la ligne de front est en cours de mise en place.
Le représentant permanent de la Russie auprès de l’OSCE, Andreï Keline, a indiqué que les régions de l’est de l’Ukraine qui ont connu des combats seraient divisées en 5 secteurs (Lougansk, Donetsk, Kramatorsk, Marioupol et Antratsit) sous la surveillance de 350 employés de l’organisation, bientôt appuyés par des drones allemands.
Face aux nombreux revers de ses troupes, le président ukrainien Porochenko semble devenir plus raisonnable que lors de sa prise de fonction en mai dernier, où il déclarait que « ceux qui refusent de déposer les armes sont des terroristes et on ne négocie pas avec les terroristes ! » et promettait de ne jamais laisser « les terroristes » transformer la région rebelle en « Somalie ».
Il a annoncé la perte après cinq mois de combat contre les séparatistes du Donbass de 65 % de l’équipement des forces militaires du pays. Bien qu’il ait estimé que la guerre ne pourrait pas aboutir à un règlement du conflit entre les deux camps, il attend les livraisons de nouveaux équipements militaires suite à son voyage aux États-Unis et au Canada et s’est dit prêt à accepter les propositions polonaises en vertu de la fin, depuis juillet, de l’embargo sur les armes contre Kiev.