Le photographe britannique David Hamilton a été retrouvé mort, par un de ses voisins, au soir du 25 novembre dans son appartement du 6 arrondissement de Paris.
Ce dernier a immédiatement prévenu les secours vers 20h30. Les pompiers ont trouvé « une personne en arrêt cardio-respiratoire », a précisé une source des services de secours. Cependant, l’homme n’a pu être ranimé. Son décès a été constaté vers 21h30 et des médicaments ont été découverts à proximité du corps.
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Avant de se donner la mort, le spécialiste des « nymphes » avait menacé Flavie Flament, ce qui n’avait pas empêché L’Obs de diffuser d’autres témoignages de jeunes filles violées :
« L’instigatrice de ce lynchage médiatique cherche son dernier quart d’heure de gloire. Par la diffamation. Je déposerai plusieurs plaintes dans les jours à venir »
Une menace qu’il n’aura pas pu mettre à exécution. Moralité : l’information, ça peut changer les choses. On a exhumé un article du Monde datant du 5 janvier 2007. Sous le titre David Hamilton toujours vivant, dans la rubrique Culture, le quotidien dressait le portrait suivant (morceaux choisis) :
Il n’y a pas que l’hiver. C’est l’époque qui ne va pas à David Hamilton. Ses photos de fillettes lascives, naguère louangées, sont aujourd’hui taboues. Son explication est simple. Pour lui, la planète se divise entre « bien et mal baisés ». Il ajoute : « Il y a de plus en plus de mal baisés qui circulent. » Hamilton est amer de voir ses photos innocentes jugées comme relevant de la pédophilie. « C’est la chasse aux sorcières depuis l’affaire Dutroux. Ce mec a tout foutu en l’air. » Il affirme ne jamais avoir eu de problème avec la censure, mais que le "climat" n’a jamais été aussi mauvais. Il concède : "En photographiant la très jeune fille nue, je suis sur le fil du rasoir."
Proférer que Dutroux a foutu la pédophilie en l’air, ça rappelle le « Hitler a fait beaucoup de mal à l’antisémitisme » !
C’était l’époque où les parents confiaient leurs filles à un photographe qui les emmenait dans une chambre ou sur une plage des Maldives. « Je n’ai jamais eu un problème. En Scandinavie, on vit à poil. » Il ne les payait pas. « Mais elles ont voyagé autour du monde. » Avait-il des relations sexuelles avec des modèles ? Il ne répond pas mais dit qu’il a vécu vingt ans avec la Danoise Mona et seize avec la Belge Gertrude, qui fut sa femme. « On dit que ma relation aux modèles est dégueulasse. On ne peut pas plaire à tout le monde. Ce qui m’attire chez la très jeune fille ? Demandez au psychiatre. »
Ah, la nostalgie des vierges de 12 ans ! Pas sûr qu’il les retrouve au Ciel...
Antica Namur ne reviendra pas sur l’hommage à l’artiste que la galerie belge rend depuis le 11 novembre 2016. Extrait de la communication de la galerie :
« La contribution de David Hamilton à l’histoire de la photographie et de l’histoire de l’art tout court est loin d’être vaine » et décrit une oeuvre « onirique et empreinte de rêverie, toute en nuances et en transparences »
Le 19 novembre, il y avait vernissage, avec présence de l’artiste :
La conférence retracera la vie et l’œuvre du photographe britannique David et fera écho à l’exposition qu’Antica Namur lui dédie. Parce que la contribution de David Hamilton à l’histoire de la photographie et de l’histoire de l’art tout court est loin d’être vaine, l’espace BNP Paribas Fortis a décidé à suspendre à ses cimaises une sélection triée sur le volet de ses œuvres les plus emblématiques.
Les banques, toujours le nez creux.