Le nouveau président du Conseil européen (sommet des chefs d’État ou chefs de gouvernement des vingt-huit États membres de l’Union européenne) Donald Tusk (qui entrera en fonction demain) s’est lancé dans une série de déclarations hostiles à la Russie.
L’ancien Premier ministre polonais (photo ci-dessus) s’est confié au Financial Times :
« L’Union européenne est un problème pour [le président russe] Vladimir Poutine et la Russie. Nous devons comprendre que la Russie n’est pas notre partenaire stratégique. La Russie est notre problème stratégique. Je n’ai jamais douté depuis Bucarest (où en 2008, l’OTAN s’est dit favorable à l’entrée de l’Ukraine dans l’alliance, NDLR) que le jeu géopolitique entre la Russie et l’Europe, la Russie et la Pologne a porté sur l’Ukraine. »
Sur place, Kiev et les médias polonais qui ont relayé l’information se sont à nouveau ridiculisés en affirmant que des chars, de l’artillerie et des camions remplis de soldats russes traversaient la frontière ukrainienne. « Information » démentie par le chef de la mission d’observation de l’OSCE dans la région de Rostov, Paul Picard :
« Dans la région que nous contrôlons, nous n’avons observé rien de semblable (…) Comme vous le savez, notre mandat est valable pour les postes-frontières de Goukovo et de Donetsk. Dans cette région, nous n’avons rien vu de tel. »
Bien que ruiné, l’État ukrainien va se lancer dans la construction d’un mur à la frontière avec la Russie. D’un coût de 570 millions de dollars, il sera agrémenté d’un réseau de fortifications.