Le blocus de la bande de Gaza a déjà coûté excessivement cher en termes de capacités à fournir les services médicaux et humanitaires, a déclaré James Rowley lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à l’hôpital al-Shifa de Gaza.
James Rowley, le coordinateur spécial des Nations Unies pour les affaires humanitaires dans les Territoires palestiniens, appelait ce mardi à lever le siège de la bande de Gaza, qui dure depuis 2007, et à reconstruire les zones détruites par l’agression militaire dévastatrice d’Israël l’été dernier.
« Le blocus de la bande de Gaza a déjà coûté excessivement cher en termes de capacités à fournir les services médicaux et humanitaires. Le siège israélien doit être levé pour permettre d’assurer des soins médicaux décents et mettre un terme aux souffrances des patients » a déclaré Rowley.
Il a a lancé un appel urgent au gouvernement égyptien pour la réouverture du passage de Rafah « afin de permettre le transfert de patients et d’équipements médicaux » dans l’enclave assiégée.
Le responsable onusien a également appelé les pays qui s’étaient déjà engagés à financer les efforts de reconstruction à honorer leurs promesses. En octobre dernier les participants à une conférence des donateurs au Caire s’étaient engagés pour un total de 5,4 milliards de dollars aux Palestiniens sous blocus, dont la moitié était destinée à la reconstruction après les dommages de guerre subis par la bande de Gaza.
Soumise au blocus israélien par air, par terre et par mer depuis 2007, la bande de Gaza possède 7 postes de passage frontaliers sur le monde extérieur. Six d’entre eux sont contrôlés par Israël, tandis que le septième – le passage de Rafah – est contrôlé par l’Égypte, qui continue à le garder fermé la plupart du temps.
Israël a fermé hermétiquement quatre de ses passages commerciaux avec Gaza en juin 2007 après que le Hamas a repris le contrôle de l’enclave côtière sur l’Autorité palestinienne basée à Ramallah.
Dans l’état actuel des choses, les autorités israéliennes n’autorisent que le fonctionnement du passage de Kerem Shalom – qui relie Gaza à Israël et à l’Égypte – et ce exclusivement pour des opérations commerciales.