Le contingent tchadien au sein de la force africaine (Misca) a quitté le sol centrafricain.
Les Nations unies avaient émis des critiques et affirmé que les soldats tchadiens avaient tiré sans avoir été provoqués sur une foule massée à Bangui, faisant 30 morts et 300 blessés.
Mécontent, le président Idriss Déby avait pris la décision le 3 avril dernier, de cesser sa coopération avec les autres nations africaines dans le cadre du maintien de l’ordre en Centrafrique.
Le chef du contingent tchadien et ses 833 hommes ont traversé la frontière, 15 d’entre eux sont tombés lors de leur mission au sein de la Misca, forte de 6 000 militaires avant la décision de N’Djamena.
Inquiète, la France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a souhaité que ce ne soit pas « une option définitive ».
« Une décision irrévocable », a répondu le ministre tchadien des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat, jugeant que son pays « était victime d’un lynchage systématique et avait suffisamment encaissé ».
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