Egalité et Réconciliation
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La fronde des magistrats

Aujourd’hui les pavés des principales villes d’Hexagonie vont résonner du pas cadencé des talons aiguilles sous les robes noires.
C’est la manifestation nationale prévue des magistratEs, des juges, des procureurEs, des avocatEs, et des employées « de la protection de la jeunesse » (sic), etc.,
Vont s’agréger à ce défilé des gynécées des prétoires, les Syndicats CGT de la garde-chiourme pénitentiaire, afin de placer un accent plus mâle dans ce concert de fausset de l’échevinat en colère.

On ne saurait nier le bien-fondé de cette fronde des magistrats, ainsi que le souligne l’appel de leurs organisations syndicales : « la situation catastrophique de la justice en France », provoquée par « la poursuite à marche forcée de la révision générale des politiques publiques (RGPP) » « Alors que chacun sait que les effectifs sont notoirement insuffisants (…), le non-remplacement d’un personnel sur deux s’applique aussi au ministère de la Justice. » (…) « L’administration pénitentiaire tente par tous les moyens de réduire les dépenses », et les « choix politiques visant à réduire sans cesse la voilure des services publics »

On ne saurait non plus se désoler de voir les plus zélés défenseurs de l’Etat, se dresser contre lui, car la révolte des personnels l’in-Justice s’inscrit dans le cadre d’une révolte générale à venir, contre les diktats de l’Union européenne, du FMI de la Banque Centrale Européenne.
Cette protestation rentre dans un mouvement plus vaste, de tous ceux qui, de près ou de loin, travaillent à essayer de faire marcher encore, autant que faire se peut, un soupçon de service public véritable, à école, à l’hôpital, à la Poste, à l’entretien du territoire...

Mais on ne saurait louer le prétexte choisi par ces chiens et chiennes de garde à poil d’hermine, robes noires à la scène, et tablier de goret à la ville : l’assassinat de cette gentille sous-chienne, Laetitia Perrais, 18 ans, torturée d’odieuse manière, violée puis découpée en morceaux, à Pornic, par un porc, multirécidiviste, qui portait le crime et le vice sur sa face de cauchemar métissé.
« Le manque de moyens invoqués par certains magistrats, s’il est justifié, ne devait-il pas provoquer leur colère au moment de la découverte de la mort de Laetitia pour dénoncer une situation scandaleuse ? C’eût été alors une grève courageuse ! Il aura fallu, non pas la mort d’une jolie jeune fille qu’on pleure, mais une atteinte épidermique pour provoquer les tumultes d’une colère où s’agitent une vraie indignation, mais aussi les plumes des coqs syndicaux, un certain corporatisme et le refus de toute idée de responsabilité. » Maître Gilbert Collard

C’est parfaitement indécent, et ce n’est pas donner raison au polichinelle du Crif que de reconnaître l’indulgence coupable de la flicaille et de la proxénie envers les assassins violeurs et tortionnaires qui niquent la France à travers les jeunes filles françaises .
Mais le Prezydent du Fouquet’s s’en fout bien des jeunes filles et de la France. Il n’aime que Lui et « L’existence de l’Etat d’Israël » qu’il considère comme « une exigence de la conscience universelle ». Dixit Sa Majesté, lors de la Ripaille du Crif.
Il ne rate jamais une occasion de jeter en pâture à la chiennerie des médiats, les magistrats et les « forces » dites de « lʼordre », parce qu’il est le mercenaire du grand capital apatride, qui veut abattre les restes encore debout de ce qui fut la France. C’est son gouvernement infâme qui aura eu la gloire d’humilier jusqu’au bout la Patrie, en faisant rayer les Parquets par les talons aiguilles Dior de son indigène privée, à l’incompétence reconnue et aux diplômes inconnus.

Rappelons qu’entre deux rots au Moët & Chandon et à l’huile d’arachide, la Gravida en robe Dior, a tout niqué dans l’institution judiciaire, fermant les tribunaux par centaines, détruisant les Prudhommes, supprimant les tribunaux d’instance, ruinant la protection judiciaire de la jeunesse organisée par l’ordonnance de 1945, et essayant de flinguer les juges d’instruction.
En régurgitant sans cesse ses goinfreries de chez Fauchon (payées sur les deniers publics) dans le grand Seau de France elle avait même fini par lasser l’odorat, pourtant blasé, de la basoche, c’est dire.

Le Nez chatouilleux de cette proxénycrature servile qui vous envoie son Reynouard au bagne comme qui rigole, indulgente avec les délinquants ethniques (victimes de la société, les pauvres), cependant que des verdicts d’une dureté sans nom s’abattent sur la tête des dissidents politiques courageux, des petites gens qui ont commis le crime de vouloir se défendre eux mêmes contre la pègre, ainsi que celle de tous les réprouvés idéologiques de la Ploutocratie mi crifique mi gynécocratique.
félix Niesche

 
 

Articles de Félix Niesche (196)