Les trois plus grands syndicats belges appellent à la grève générale ce lundi contre les mesures d’austérité adoptées par le gouvernement. Les transports sont à l’arrêt, de même que les hôpitaux, sauf urgence, les écoles ou encore les tribunaux.
Transports, hôpitaux, écoles, tribunaux... peu de secteurs de l’économie belge échappent aujourd’hui à la paralysie. Trois des plus importants syndicats du pays, la FGTB (socialiste), le CSC (chrétien) et le CGSLB (libéral), ont en effet appelé à la grève générale ce lundi pour protester contre les mesures d’austérité adoptées par la nouvelle coalition, de droite, au pouvoir en Belgique. Parmi les mesures impopulaires adoptées en octobre par le gouvernement de Charles Michel : le recul de l’âge de la retraite de 65 ans à 67 ans en 2030, l’abandon, dès 2015, de l’indexation des salaires sur l’inflation, ou encore des suppressions de compléments d’allocations. Au total, le gouvernement espère réaliser 11 milliards d’euros d’économies.
Ces mesures ont cabré les syndicats. Avant d’entamer toute négociation avec le gouvernement, ils voulaient montrer que le rapport de force est en leur faveur. Après une manifestation nationale qui a réuni plus de 100 000 personnes à Bruxelles le 6 novembre dernier, ils ont organisé plusieurs grèves tournantes, bien suivies, dans différentes provinces belges. Une sorte de répétition avant la grande grève nationale de ce lundi 15 décembre. Cette fois, c’est la Belgique entière qui est paralysée. « L’activité économique du pays est quasiment à l’arrêt », constate le quotidien belge Le Soir sur son site internet.
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