Si les Enthoven sont en froid depuis la sortie du brûlot « familial » Enthoven-Lévy-Bruni à forts relents scatologiques écrit par le petit Raphaël, le père et le fils se retrouvent sur la haine antirusse en général, et anti-Douguine en particulier. Il n’y a pas à dire, la haine peut être un ciment, plus fort que les liens du sang.

Alors qu’un père pleure sa fille lâchement assassinée, les Enthoven continuent à saturer les médias – alors qu’ils ne représentent personne officiellement, ne sont élus par personne, n’ont pas mandat du peuple – afin d’orienter les Français dans le sens des intérêts américains, ou américano-sionistes. Nous sommes loin de l’humanisme, du respect humain le plus fondamental de l’adversaire politique et de l’homme : il s’agit de haine irraisonnée.

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Enthoven  : Cet homme, croyez-moi, est probablement l’individu le plus dangereux qui puisse actuellement se rencontrer en Europe.

i24news  : Qu’est-ce que vous voulez dire ?

Enthoven  : Ben je veux dire que Douguine est présenté par tous les experts en géopolitique comme le véritable cerveau de Poutine. Et si j’en parle, c’est parce que sa fille Daria, qui partageait complètement les idées de son père a été tuée le 20 août dernier dans l’explosion d’une voiture dans laquelle son père devait, aurait dû se trouver. Pour toute l’extrême droite européenne radicale et populiste ça a été un terrible choc. Du Kremlin à Florian Philippot si je puis dire, d’Alain Soral à Alain de Benoist, des rouge-brun d’Édouard Limonov auquel Emmanuel Carrère avait consacré jadis un livre très étrange, jusqu’aux disciples de Julius Evola, en Italie, ou bien les émules du penseur français ésotérique qui s’appelle, qui s’appelait René Guénon, voire jusqu’aux occultistes qui sévissent en Pologne, en Slovénie, en Hongrie, tous ont tremblé à l’idée de perdre celui qu’ils tiennent pour le plus grand penseur de la haine de l’Occident.

i24news  : Ça fait beaucoup, est-ce que vous pouvez nous préciser un peu ça ?

Enthoven  : Il est en fait le véritable inspirateur de la politique poutinienne, surtout depuis l’invasion de l’Ukraine, et il es aussi le théoricien de l’eurasisme, cette vision du monde qui place la Russie au centre métaphysique d’un nouveau continent, l’Eurasie, seule capable selon son concepteur, de prendre la relève du cosmopolitisme des démocraties décadentes et cosmopolites, rhétorique habituelle. Bref, cet Alexandre Douguine, qui ne cache pas ses sympathies pour le nazisme, reste le vrai maître à penser d’un Poutine qui franchement n’avait pas besoin d’aller jusqu’à Kiev pour éliminer d’introuvables nazis puisque ces nazis ils étaient chez lui, ils sont chez lui, et même dans sa tête.

Ah, on comprend maintenant l’origine de la haine enthovénienne : c’est la crainte de voir leur cosmopolitisme remplacé par l’eurasisme, un pouvoir par un autre, juste une affaire concurrentielle.

Quant au « nazisme » de Poutine et de Douguine, c’est l’Américain de confession juive Finkel qui en parle le mieux :

Ou Arno Klarsfeld, pourtant pas soupçonnable d’antisionisme :

Le vieil Enthoven, lié à BHL qui se balade tranquillement en Ukraine avec un nazi avéré du bataillon Azov, a préparé son texte à la collégienne pour le lire en plateau. Il n’aurait pas tenu deux secondes devant une question de vrai journaliste sur la dérangeante nazification des Ukrainiens pro-Zelensky. Que la télé française tente maladroitement de cacher...