Le nouveau chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers vient de rappeler devant le Parlement que la réforme du commandement des armées se traduira par une baisse des effectifs et notamment par une réduction du nombre de généraux et de colonels.
Diète budgétaire, meilleure efficacité, ces deux faces d’une même pièce figurent au coeur des préoccupations du nouveau chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers qui a indiqué que les effectifs du haut commandement français diminueront de 30% dans le cadre d’une réforme du commandement marquée par le déménagement sur le site de Balard en 2015.
« Partout, autant que possible, la recherche d’une meilleure efficience impose de diminuer les effectifs et donc de revoir le partage des tâches », a déclaré le général devant les commissions de la défense de l’Assemblée nationale et du Sénat, le 26 février, mais dont les compte-rendus ont été rendus publics cette semaine seulement.
Dans cette perspective, le nombre de personnels affectés à l’état-major des armées passera de 930 à 600. « Les états-majors d’armée descendront à un niveau compris chacun entre 150 et 200 personnes. Tout cela pour commander les trois armées » - terre, air, marine - « et les soutiens interarmées, soit de l’ordre de 230 000 personnes en 2015 », a souligné le général de Villiers qui a succédé le 15 février à l’amiral Edouard Guillaud.
Avec le déménagement du nouveau siège du ministère sur le site de Balard - communément appelé le « Pentagone français » -, « la réforme du commandement des armées sera terminée », a souligné le CEMA.
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