Egalité et Réconciliation
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L’axe de l’espoir, de Pékin à Beyrouth, en passant par Moscou, Téhéran et Damas

La stratégie états-unienne, imaginée par Zbigniew Brzezinski, de soutenir l’obscurantisme islamiste pour lutter à la fois contre les politiques musulmanes progressistes et contre la Russie a suscité une alliance pour lui résister. Désormais, la Chine, la Russie, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah sont contraints de faire bloc pour survivre. En définitive, observe André Chamy, le piège se retourne contre celui qui l’a posé.

 

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Dokou Oumarov, émir d’Al-Qaïda au Caucase du Nord, était chargé de paralyser la Russie durant les Jeux Olympiques de Sotchi, pendant que l’Otan changeait le régime en Ukraine

 

Islam contre islam…

L’Iran, la Syrie et le Liban grâce au Hezbollah et à ses alliés, considérés par les occidentaux depuis des années comme une source du Mal, en raison de leur soutien à ce que l’Occident appelle « le terrorisme », n’ont pas fini de faire parler d’eux. Après un traitement individuel pour chacun d’entre eux en fonction des clivages politiques dans la région, un axe s’est mis en place qui commence aux portes de la Russie et de la Chine pour finir à celles de Tel-Aviv.

Cet axe trouve ses racines dans la politique occidentale réservée à cette région du monde. Les États-Unis, suivis des principaux pays occidentaux, ont décrété la manière dont leurs intérêts économiques devaient être préservés coûte que coûte. Cette politique partiale a généré au fil des années des tensions, source de conflits armés et de combats de rue qui n’en finissent pas d’alimenter les journaux télévisés.

Cette politique, inscrite dans la durée, a été être mise en œuvre avec l’appui d’acteurs locaux. Toutefois, une accélération s’est opérée après la chute du Mur de Berlin, vécue comme un événement historique, ce qui est évidemment le cas, mais qui a marqué l’avènement d’une stratégie agressive et méprisante à l’égard du Proche-Orient.

L’URSS ayant disparu, les pays de la région ne pouvaient plus rien espérer comme autre salut que de s’en remettre à la volonté occidentale, et notamment à celle des États-Unis. Au lieu de tirer profit de cette position privilégiée d’arbitre, ces derniers et certains pays occidentaux allaient privilégier l’écrasement et la domination du « Proche-Orient élargi », à travers des interventions directes en Irak, en Afghanistan, mais également au Liban, au Yémen, dans le Maghreb avec l’intention déclarée d’intervenir en Syrie et en Iran.

Les États-Unis savent, depuis les années soixante-dix, suite au choc pétrolier, qu’ils doivent contrôler les sources de matières premières, tout particulièrement celles du pétrole, ainsi que les voies d’acheminement de ces ressources, car ils ont fait l’amère expérience de découvrir cette nécessité vitale tant pour leur économie que pour le confort de leurs citoyens.

Les avis des experts divergent dans l’évaluation des réserves en gaz et d’hydrocarbures, mais une idée reste constante, celle du caractère épuisable de ces trésors qui se trouvent selon eux entre les mains de bédouins cupides qui n’ont que faire de l’utilisation qui sera faite de leur or, dès lors que leurs loisirs et plaisirs sont financés.

À l’heure où les « chocs de civilisation » de Samuel Huntington ont remplacé la Guerre froide, l’islamisme est devenu pour les États-Unis le nouvel ennemi utile, « allié » à eux, en quelque sorte, contre l’Europe. Pragmatiques et opportunistes, ils ont vu dans le mouvement islamique une « lame de fond », et ont choisi de jouer la carte musulmane pour mieux contrôler les artères de l’or noir. Cet allié dangereux qu’est l’islamisme, ils avaient pressenti son intérêt bien avant l’implosion du communisme.

À partir des mêmes années 1970, les États-Unis vont soutenir les extrémistes islamistes, des Frères musulmans syriens aux islamistes bosniaques et albanais, des Talibans à la Jamaa Islamyah égyptienne. L’on évoqua même leurs liens avec le FIS (Front islamique du salut, devenu le groupe violent « GIA ») en Algérie. Ils ont choyé les wahhabites à la tête de la monarchie pro-US d’Arabie Saoudite qui finance la quasi-totalité des réseaux islamistes dans le monde. Ils ont joué les apprentis sorciers, et les mouvements fondamentalistes qu’ils croyaient manipuler se seraient parfois retournés contre le « grand Satan » pour réaliser leurs propres objectifs.

En revanche, les USA ont abandonné ou voulu neutraliser les pays musulmans susceptibles d’acquérir une puissance politique et une relative autonomie. Songeons au président Jimmy Carter abandonnant le Shah, alors que l’Iran était en train de devenir maître de son pétrole. À cela se rajoute la volonté d’écraser toute velléité d’indépendance même intellectuelle des pays arabes laïques tels que la Syrie, l’Égypte ou l’Irak.

Jouer avec l’islamisme s’est fait au détriment des mouvements laïques pouvant représenter une alternative à l’islam politique radical, celui-ci redevenant une valeur refuge après chaque échec dans cette région. Cependant, cet « islamisme » n’est évidemment pas à confondre avec la République « islamique » d’Iran qui a un parcours atypique. D’ailleurs, plusieurs auteurs de travaux de qualité sur les mouvements islamistes font parfois l’erreur de confondre la République islamique d’Iran avec les islamistes, alors qu’ils n’ont rien de commun, si ce n’est le fait de revendiquer la référence à l’islam et à la charia. La différence fondamentale vient de la définition même de l’islam politique prôné par les uns et les autres.

Tout les sépare fondamentalement, et si effectivement les États-uniens n’ont pas fait grand chose pour sauver le Shah, cette attitude était justifiée selon eux par des raisons stratégiques, car l’Iran ne devait d’après eux en aucun cas devenir une grande puissance régionale. Ce qui expliquera que quelques temps après la chute du Shah, les États Unis aient initié la guerre menée par Saddam Hussein à l’encontre de son voisin, ce qui permettait de ruiner les deux seuls pays qui pouvaient exercer une influence déterminante dans la région du Golfe.

Or, l’évolution de l’Iran après sa guerre avec l’Irak va lui permettre de devenir une véritable puissance régionale, crainte par certaines monarchies du Golfe, lesquelles ont préféré jusqu’alors confier leur sécurité à l’Occident, plus particulièrement aux États-Unis. En contre partie, elles confiaient leurs « ressources » aux économies occidentales, et finançaient des activités ainsi que des mouvements que leur désignaient les services secrets de Washington.

Ces mêmes monarchies devaient fermer les yeux sur les événements en cours dans certaines régions y compris en Palestine, alors même qu’ils prétendent soutenir les aspirations du peuple palestinien. Ils vont être les premiers pays arabes à avoir des contacts directs ou secrets avec l’État d’Israël, ce qui aboutira plus tard au rapprochement du mouvement de résistance palestinienne avec les Iraniens.

Ces derniers apparaissent aujourd’hui comme les seuls à vouloir défendre les lieux saints de l’islam avec les hommes d’Al-Qods, branche des Gardiens de la Révolution, et à travers leur soutien au Hamas. La magie états-unienne s’est retournée contre le magicien.

Le monde arabo-musulman doit rester pour l’Amérique du Nord un monde riche en pétrole, exploitable à volonté, mais pauvre en matière grise et maintenu dans une totale situation de dépendance technologique ; un marché d’un milliard de consommateurs incapables d’autonomie politico-militaire et économique. Le carcan coranique est, selon elle, favorable à l’indigence intellectuelle.

 

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Dans la nuit du 1er au 2 mars 2014, alors que la Russie s’apprête à intervenir en Crimée, un groupe islamiste attaque des voyageurs dans une gare du Yunnan (une région où les musulmans sont très rares), faisant au moins 29 morts et 130 blessés graves. Les États-Unis envoient ainsi un message au gouvernement chinois de ne pas intervenir dans le conflit en cours. À la surprise générale, l’ambassadeur de Chine au Conseil de sécurité se bornera le lendemain à quelques phrases générales lors du débat sur la situation en Ukraine.

 

Les règles du jeu

Un axe Téhéran-Beyrouth en passant par Bagdad et Damas s’est installé au fur et à mesure au détriment de la stratégie de Washington dans la région. Il était indispensable au fil des années que cet axe se dote d’alliés et de partenaires notamment en raison des sanctions prises à l’encontre de l’Iran et de la Syrie.

Par ailleurs, historiquement, la ligne Damas-Moscou n’a jamais été suspendue malgré la disparition de l’Union Soviétique et malgré la période tumultueuse qu’a traversée la Fédération russe. Mais l’arrivée du président Vladimir Poutine, ambitionnant de rendre à la Russie son rôle sur la scène internationale et de préserver ses intérêts stratégiques, n’était pas du goût des États-Unis.

De son côté, l’Iran devait développer ses relations avec la Russie, devenue son alliée objective dans les négociations avec les occidentaux au sujet de son programme nucléaire. La Chine a également renforcé ses relations avec Téhéran, plus particulièrement suite à l’embargo imposé à l’économie iranienne.

Ces deux grandes puissances sont devenues par la force des choses, les bases arrières, sinon stratégiques de cet « Axe de l’espoir ». Il est évident que chacun y trouve son compte, mais les Russes et les Chinois ne sont pas mécontents d’avoir des partenaires qui dament les pions à leurs adversaires historiques, tout en profitant des hydrocarbures et du gaz iraniens, et des positions stratégiques qu’offre la situation de la Syrie par rapport aux positions états-uniennes avancées.

Dans son livre Le Grand Échiquier, l’Amérique et le reste du monde, publié en 1997, Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de sécurité nationale du président Carter, et très écouté dans les États-Unis de Clinton, révélait avec une franchise cynique les raisons profondes de la stratégie islamique de son pays. Selon lui, l’enjeu principal pour les États-Unis, c’est l’Eurasie, vaste ensemble qui va de l’Europe de l’Ouest à la Chine via l’Asie centrale : « Du point de vue américain, la Russie paraît vouée à devenir le problème… »

Les États-Unis manifestent donc de plus en plus d’intérêt pour le développement des ressources de la région, et cherchent à empêcher la Russie d’avoir la suprématie. « La politique américaine vise par ailleurs à la fois l’affaiblissement de la Russie et l’absence d’autonomie militaire de l’Europe. D’où l’élargissement de l’OTAN aux pays d’Europe centrale et orientale, afin de pérenniser la présence américaine, alors que la formule de défense européenne capable de contrer l’hégémonie américaine sur le vieux continent passerait par “un axe anti-hégémonique Paris-Berlin-Moscou”. »

En réalité à travers leurs choix, les États-uniens semblent s’être trompés sur tous les terrains qui devaient leur servir de bases pour conquérir les sources d’hydrocarbures et de gaz, s’attirant de cuisants échecs politiques. Quant aux occidentaux ils ont pratiquement abandonné toute stratégie et ont confié leur politique étrangère aux États-Unis. Même s’ils tentent de sauver les apparences par quelques gesticulations, ils savent que ce ne sont pas eux qui dirigent. L’exemple récent de François Hollande et de Laurent Fabius jouant aux va-t-en-guerre en est une illustration : n’ont-ils pas dû en rabattre rapidement, comprenant que les négociations en Messieurs Lavrov et Kerry primaient sur leurs annonces péremptoires,

 

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Le 8 mai 2007, à Ternopol (ouest de l’Ukraine), des groupuscules nazis et islamistes créent un prétendu Front anti-impérialiste afin de lutter contre la Russie. Des organisations de Lituanie, de Pologne, d’Ukraine et de Russie y participent, dont les séparatistes islamistes de Crimée, d’Adyguée, du Dagestan, d’Ingouchie, du Kabardino-Balkarie, du Karatchaïévo-Tcherkessie, d’Ossétie, de Tchétchénie. Ne pouvant s’y rendre du fait des sanctions internationales, Dokka Umarov, y fait lire sa contribution. Le Front est présidé par Dmytro Yarosh, qui deviendra lors du coup d’État de Kiev, en février 2014, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité nationale d’Ukraine.

 

La riposte du tigre

Constatant l’échec de leurs manœuvres, les États-uniens souhaitaient faire monter la tension face à des autorités russes déterminées à s’y opposer, tandis que la Chine restait en embuscade pour évaluer la situation, peu encline de surcroît à faire confiance à Washington…

Rappelons que la Chine s’intéresse autant que la Russie au Proche-Orient : sa première marque d’intérêt remonte à 1958 lors de la crise du Liban qui a abouti au débarquement US sur les côtes libanaises, intervention à laquelle elle s’est farouchement opposée, bien avant l’URSS.

Ces manœuvres états-uniennes sont particulièrement bien rodées, puisque le procédé s’avère relativement simple ; l’on participe à la création d’ONG censées militer pour les droits de l’homme, l’on encourage certains « lanceurs d’alerte », et l’on offre une tribune à d’obscurs opposants sans grande envergure pour aboutir à un moment donné à créer les conditions de la déstabilisation d’un pays.

C’est un travail qui se prépare pendant des années. Il a été expérimenté pendant la Guerre froide, l’exemple le plus criant étant celui du Chili, et s’est poursuivi jusqu’à nos jours avec les fameuse « révolutions colorées », et plus récemment les « printemps arabes ». Les mêmes actions se préparent dans d’autres pays que l’on verra sur les manchettes des journaux, notamment en Azerbaidjan.

C’est dans ce contexte que des « événements » ont éclaté au mois de juin 2009 en Iran, au prétexte de contester les conditions d’élection du président Mahmoud Ahmadinejad. La République islamique a dû y faire face pendant près de neuf mois. Le Hezbollah a été confronté lui aussi après l’attaque israélienne qui a duré 33 jours, à un nouveau complot gouvernemental qui visait à le priver d’un outil directement lié à sa sécurité, en l’occurrence son réseau de communication. Sa riposte a été l’intervention rapide et efficace du 7 mai 2008 que les comploteurs considèrent comme un affront alors qu’il s’agissait de la réponse du berger à la bergère !

Il ne restait dans « l’Axe de l’espoir » que la Syrie, qui avait été avertie par les États-uniens que si elle ne pas cessait toute relation avec l’Iran et avec le Hezbollah, elle allait subir le sort des autres pays arabes touchés par « un printemps » censé faire venir les hirondelles de la démocratie, mais qui n’a amené que les corbeaux de la terreur et de l’instabilité.

C’est dans ce contexte que les fameuses « révolutions colorées » viennent impacter la Russie à travers l’exemple ukrainien. Ces révolutions ont fait perdre à la Russie l’essentiel de son champ stratégique. L’on a utilisé l’Europe (l’UE), qui devait accueillir les Ukrainiens en son sein, pour leur promettre de meilleures conditions économiques et des aides. Mais en réalité, ces événements ont permis aux États-Unis d’installer des bases militaires aux portes de Moscou. À l’époque, la Russie, affaiblie par un pouvoir qui n’avait ni ambition, ni envergure n’était pas en mesure de riposter.

La Russie d’aujourd’hui ne peut plus accepter que cet exemple se reproduise à travers l’Ukraine. Cela explique sa réaction immédiate. Sa réaction est malgré les apparences en conformité avec les exemples du Proche-Orient, puisque l’idée est de dire que la démocratie ne s’exerce pas dans la rue, mais se gagne dans les urnes. Si l’opposition voulait prendre le pouvoir, il lui appartenait d’en passer par des élections.

Au-delà de cette situation, la Russie, à peine sortie d’une agression en règle des milices tchétchènes qui ont semé mort et terreur sur son territoire avec le soutien financier de certaines monarchies du Golfe, défend évidemment ses intérêts. Cela explique la menace à peine voilée faite par les Saoudiens consistant à dire : « Nous pourrions vous aider à éviter la menace terroriste à Sotchi, si vous cédez sur la question syrienne. » Une fin de non-recevoir leur a évidemment été opposée.

En tout état de cause, cela démontre tant le rôle des monarchies du Golfe que l’utilisation des mouvements islamistes pour aider en sous-main les politiques états-uniennes qui, par la déstabilisation de certains États, croient créer des conditions qui leur seraient plus favorables dans la région.

L’axe Pékin-Beyrouth, passant par Moscou, Téhéran et Damas, ne pourra que se renforcer. Il s’agit pour chacun d’une question de quasi-survie. Selon un proverbe oriental, « il ne faut pas acculer un chat dans un coin, au risque de le voir se transformer en tigre », mais que dire si l’on veut à leur tour coincer des tigres dans un coin ? Il est certain que personne n’a envie de connaître la réponse.

André Chamy

 






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  • Et Caracas ? J’espère que le Venezuela ne sera pas abandonné.

     

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  • Article intéressant mais ne pas gober mot pour mot que les régimes chinois, russe, iraniens et libanais sont les Salut de l’humanité.... Même si ces régimes semblent être en confrontation direct avec le diabolique Occident, il faut garder le concept du bien et mal a l’esprit et comprendre qu’actuellement, les peuples chinois, russes, iraniens et libanais ne sont pas plus heureux que nous en Occident... leurs régimes les censure, les manipulent et écrasent les dissidents exactement comme ici en Occident !!
    Je ne dit pas que l’Occident est mieux, pas du tout, seulement rester prudent et ne pas prendre des régimes autoritaires pour des anges seulement parce qu’ils confrontent l’Empire...
    C’est comme 2 cartels de drogue au Mexique qui s’entretuent pour l’influence et le pouvoir, le plus faible n’est pas nécessairement gentil parce qu’il combat le plus fort !

     

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    • tout à fait, les gens sont esclavagisés pareils en Chine pour prendre un exemple.
      En Chine pour qu’un homme puisse se marier (et la pression est très très forte à ce niveau-là) il faut qu’il achète un appartement, du moins qu’il ai commencé à l’acheter en payant cash le premier tiers du prix, ensuite il en a pour 20, 30 40 ans à payer le reste. S’il fait pas ça, et qu’accessoirement il achète pas une voiture, les parents de la demoiselle font tout pour empecher le mariage, et les filles suivent l’avis de leur famille. Et comme par hasard le prix d’un appartement est bien supérieur à ce qu’il devrait etre.
      Donc les jeunes hommes passent leur jeunesse à cravacher dur. Ceci pourrait etre évité si le gouvernement le voulait, en dédramatisant la question du mariage, en mettant moins la pression sur les jeunes.

      Donc ouais pas de miracle ni à l’ouest, ni à l’est.

       
    • #752655

      Selon un récent sondage, Poutine est à presque 70% d’opinion favorable. C’est un patriote, qui vante les racines du peuple Russe, fidele aux valeurs, splendeur de sa civilisation, qui renforce la religion etc, contrairement au pouvoir en occident qui n’ont de cesse de cracher et nier nos racines, valeurs civilisationelles, les Français de souche doivent même se justifier d’exister, et renoncer à être un peuple enraciné ...

      Le Liban n’est pas une dictature, c’est juste un bordel communautaire.

       
    • Effectivement ! si l’on suit de près ce qui se passe "subitement" depuis quelques mois comme conflits un peu partout dans le monde et si l’on analyse cette espèce de partie d’échec que semblent jouer OBAMA contre POUTINE ( qui s’avère un fin stratège)... Et la position nuancée de la Chine ( qui semble même encourager la Russie dans cette partie d’échec apocalyptique ) Alors effectivement ... ça sent les préparatifs pour le déclenchement d’une 3eme Guerre Mondiale.

       
    • Bonjour,

      Tout à fait d’accord avec vous ! Ca rejoint presque les analyse de Pierre Hillard. Il y du bon aussi aux USA comme il y en a en Russie, tout comme il y a de mauvais côté dans ces pays (demandez donc à un bizuté de l’armée russe ce qu’il pense de son pays...).

      C’est pour cela que les français (les patriotes) doivent reprendre leur destin en main, virer les FM et tout ceux qui ont un autre passeport, et faire de la France un pays indépendant, fort pour résister aux impérialisme et fonde sur le travail et les valeurs.

       
    • Votre esprit est bien américanisé, et le système est bien programmé dans vos neurones. L’erreur, le virus c’est de s’imaginer qu’il y a des bons et des méchants. Au niveau géopolitique, au niveau de l’humanité cela conduit à des guerres, du malheur, des morts.
      Je crois que désormais tout le monde a compris l’arnaque de ce concept au Moyen Orient.
      Il ne s’agit pas de défendre le régime iranien, ni celui d’Al Assad, il s’agit d’ admettre que nous n’avons pas le droit d’intervenir selon notre bonne morale, notre religion et nos valeurs. Que c’est ça justement ça l’Axe du Mal ! Ce sont aux peuples de se libèrer sans l’aide de je ne sais qui, qui en prophètes et chevaliers blancs viennent sauver un peuple dans les fers. Tout ça c’est de la foutaise, de l’escroquerie, de la fausse religion et de l’hérésie.
      Ceux qui stabilisent le Monde c’est bien la Russie et la Chine et certainement pas les USA-UE. On l’aura compris !
      Et surtout qu’on vienne pas me dire que les USA ont libéré la France des méchants nazis, alors que l’effort de guerre pour abattre ce régime d’escrocs criminels vient à 90% de l’URSS !

       
    • Pour la Russie, le peuple accepte en majorité le pouvoir de Poutine. Ce n’est pas une dictature. Les gens n’y meurent pas de faim malgré sa récente histoire. Et la chose la plus importante : la Russie promeut les valeurs traditionnelles quand l’Occident les détruit. Donc on peut dire que la Russie et son modèle valent mieux que les pays occidentaux.

      Quant à la Chine et l’Iran, je ne peux me prononcer.

       
    • Salut Izam, non mon esprit n’est pas du tout américanisé, vraiment pas au contraire ! Et toi tu n’a rien compris de mon commentaire en faisant le pire amalgame qui soit ! Tu viens carrément mélanger régime/élite et population/peuple ! Je dénonce seulement le fait que peut importe où tu es sur Terre actuellement, il y a des policiers pour t’écraser et des politiciens/médias pour te mentir point ! J’ai remarqué que tu parle beaucoup d’un point de vu géopolitique et politique(conflit entre régimes et non entre populations fais la différence svp). Oui les régimes chinois et russes contre-balancent l’empire américain, Oui Poutine est peut-être légitime ou il est peut-être manipulateur ou simplement capable de truquer des sondages et des élections comme tout bon corrompus sur cette Terre, mais es ce que les populations chinoises et russes en sont pour autant plus heureuses et libres que nous !? Non ils sont dans le même système d’esclavage moderne que nous en bout de ligne, leur vie sont pareils exactement pareils aux nôtres a quelque nuances près... C’est juste cela que je voulais apporter comme point dans mon analyse ! Merci a tous pour les superbes commentaires en passant !!

       
  • "L’axe de l’espoir, de Pékin à Beyrouth, en passant par Moscou, Téhéran et Damas" oui surtout afin de réréquilibrer les forces de la "planète" .Du temps de l’urss ça s’équilibrait , dés que le bloc de l’est a sauté, l’empire n’étant plus contenu a poursuivi ses conquêtes , en rouleau compresseur avec l’appui des européens ; et ils sont "arrivés" trés loin , donc le rééquilibrage est vital ,. Nouveau type de guerre froide , peut etre ; mais pour éviter bien des conflits armés dévasteurs comme on le voit actuellement : c’est un meilleur choix quand même. En tous cas ça a fait ses preuves durant la 2eme moité du siècle dernier ...sans guerre mondiale , ( espoir ).

     

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  • Merci, pour votre article.
    Et pour vos mots juste. En étant russe et ukrainien j’adhère entièrement à vos propos.

    Alexandre Nevski , grand prince de la Russie, en 1242, a dit : " "Que celui qui vient en Russie avec l’épée sache qu’il mourra par l’épée."

    Ce dernier temps j’entends ces mots de la part des russes de plus en plus souvent.
    Les russe ne sont plus comme ils étaient il y a dix ans. Ils ne croient plus dans le bienfaisance des occidentaux.

    L’Europe est à côté d’un gouffre, gouffre économique et politique. L’Europe n’est pas capable d’aider l’Ukraine, elle tout simplement ne dispose pas de ressources nécessaires ni de désir de les aider. Alors il ne faut pas mentir aux ukrainiens et leur promettre le ciel en diamants.

    L’Europe a très bien vécu tous ces années entre deux camps. Elle ne peut plus jouir de la contre force de la Russie. Elle doit prendre la décision.

     

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  • Hum ça ressemble beaucoup à un article de propagande ça. Dieu sait qu’en tant que Français d’origine Serbe je suis presque naturellement du côté Russe, mais la réalité est bien plus complexe qu’une opposition entre l’empire du mal et l’axe de l’espoir, du moins il faut relativiser tout cela et émettre de la réserve.
    D’abord la Russie et l’Iran entretiennent des relations économiques avec Israel et les USA, sont-ils vraiment opposés ?
    Niveau droit de l’homme la Chine est vraiment un pays discutable, d’autant plus que sa position vis à vis de la religion est vraiment critiquable, sans compter que c’est un pays ultra capitaliste.
    La gouvernement Syriens à également commis des crimes...
    Bref, il n’y a pas d’axe de l’espoir, juste des empire qui se partagent ce gâteau qui est le monde, en tant que Français je refuse l’impérialisme peu importe d’ou il provient.
    Sur la majeur partie des dossier je suis en accord avec la position Russe mais l’intervention en Ukraine est assez triste...
    On parle beaucoup de ces deux axe, mais QUID de la France dans tout ça, est-ce que l’on part du principe que la France est déjà condamnée ? Je refuse cette fatalité, la France doit jouer son rôle dans le monde, défendons la France et pas les intérêts d’autres états !!!

     

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  • #753675

    réseaux voltaire et ertv ont fait pas mieux .

    thierry meyssan et alain soral ont fait pas mieux .

    c’est de la chirurgie esthétique .

    malheureusement j’ai bien peur que nous puisons rien faire face a cette war machine franco-Israël-grande Bretagne-américaine .

    l’Iran va couler tout comme ,la Russie,la sirye,et la grande finale sera bien évidemment la chine .

    tout comme l’Afghanistan,l’Irak,la Libye,l’Ukraine,les manipulations en Afrique centrale .

    personne peut stopper le nouvel ordre mondiale .

     

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  • un beau résumé mais à l’époque on nous a aussi vendu l’alliance poutine-bush et au moment opportun , vu le billard à huit bande qu’est la géopolitique , poutine peut très bien se retourner contre la Chine, c’est pour cette raison que les chinois assurent juste le minimum en relation internationale car ils ne comptent vraiment que sur eux-meme bombardier furtif sino-russe ou pas...

     

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  • Abandonné de tous, à la fin de sa vie LF Céline espérait voir les Chinois à Brest et la France, pays de larbins de Juifs, rayée de la carte ! Mais nous n’en sommes pas encore là . Il n’y a rien à "espérer" des Chinois des Russes, des Syriens, pourquoi pas des Martiens ? Aide-toi le ciel t’aidera . Puissance nucléaire, la France pourrait etre indépendante, son territoire est déjà sanctuarisée, mais elle est dirigée par des étrangers secondée par des traitres . Le devoir n° 1 du Français c’est se débarrasser sans aucune pitié de cette engeance funeste .

     

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  • J’ai bien peur que la France se range dans le mauvais camp...

     

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  • Completement ridicul comme Article ! Vous ferriez mieux de lire et ecouter pierre Hilard, les Russe et chinois ne sont pas plus gentil que les Americians, ils veulent eux aussi une plus grosse part du gateau.

     

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