Depuis le déclenchement de la crise des subprimes, ces armes à neutron choisies par le club de richissimes mondialistes désireux de renverser l’ordre des nations pour introduire un village global morcelé en grandes régions, les banques centrales font durer le suspens avant l’étape de la mise à mort du système.
C’est la question du moment : pour combien de temps ?
Le graphique ci-dessus illustre parfaitement le jeu orchestré par tous les clubs de banquiers qui ordonnent la politique monétaire des banques centrales des principales puissances financières de la planète. Il y a quelques jours, l’Institut de la finance internationale (IIF) affirmait que la politique de l’argent facile pourrait être en train d’atteindre son ampleur maximale. « Le cycle de fourniture de liquidités en abondance touche à sa fin », a estimé Hung Tran, premier directeur général adjoint de ce groupement défendant les intérêts des grandes banques de la planète, lors d’une conférence de presse à Washington. Ce dernier, faisant référence aux documents publiés par la Fed, constate que les dirigeants de la banque centrale étaient dans l’ensemble plutôt favorables à ce que cette politique cesse au plus tard d’ici à la fin de l’année.
Nous sommes dans une situation où la fête peut, certes, durer encore un peu, mais la marge de manœuvre diminue incontestablement. À la lecture de ce beau graphique, on comprend mieux pourquoi les hommes liges dirigeant les banques centrales parlent de QE illimité [1].
Or l’infini n’existe pas dans l’agenda mondialiste.
Il faut donc être comme le médecin au chevet du patient : guetter les signes annonciateurs de la mort clinique. En attendant, les politiques qui ne savent plus rien faire sinon obéir aux lois du Marché et à ses ukases, cherchent à briller sur le seul domaine où ils peuvent encore exerce leur petit « pouvoir » : celui du débat de société et de la culture. Et comme ils sont choisis en fonction de leurs vices, il ne faut attendre d’eux que ce qu’ils savent faire de mieux…