Alors que le contexte actuel est marqué par de fortes tensions avec l’Iran et la crise syrienne, l’armée israélienne a mené, le 19 septembre, un exercice surprise sur le plateau du Golan, dans le nord d’Israël. Des manoeuvres de ce type et d’une ampleur aussi importante n’avaient pas été organisées depuis des années.
Selon l’armée israélienne, il s’agissait d’évaluer le niveau de préparation de plusieur unités, notamment d’artillerie, affectées au “front nord”. Et d’insister sur le fait que cet exercice, qui a duré une journée, “était prévu de longue date” et qu’il “n’est pas à mettre en relation avec les bouleversements et les évènements survenus dans la région dernièrement.”
Cela dit, un exercice, même planifié de longue date, dans le Golan n’est jamais innocent. D’autant plus que la crise syrienne dure depuis plus d’un an. Ce qui a donné largement le temps aux stratèges de Tsahal d’imaginer ces manoeuvres afin de se préparer à toutes les éventualités.
Les forces aériennes israéliennes ont également été mobilisées afin de transporter des unités stationnées dans le centre du pays vers le plateau du Golan (ndlr, annexé par Israël et revendiqué par Damas), où des mises en situation réelle et des tirs à balles rélles ont été effectués dans le cadre de cet exercice.
“Je suis très satisfait de la performance des unités, les forces ont été bien dirigées. (…) Nous avons rempli les critères que nous nous étions fixés” a commenté le général Riftin, qui commande l’artillerie de Tsahal. “Le but de l’exercice était d’apprendre (…) afin d’améliorer nos capacités” a-t-il expliqué. “Au final, la compétence de nos forces est excellente”, s’est-il encore félicité.