Alors qu’une réunion des ministres des Affaires étrangères de la coalition menée par les États-Unis pour intervenir en Syrie et en Irak se déroule à Bruxelles, Washington a déclaré que l’Iran aurait bombardé des positions de l’État islamique.
« Nous avons des indications qu’ils ont lancé des raids aériens avec des avions F-4 Phantom », a déclaré le le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral américain John Kirby.
Le Pentagone a précisé qu’il n’y avait aucune coopération entre les États-Unis et l’Iran à ce sujet. Quant au Premier ministre irakien Haider al-Abadi, il n’a pas souhaité commenté les informations divulguées par l’armée états-unienne.
L’Iran n’a pas fait mystère de sa volonté de contrer l’État islamique, d’avoir fourni des armes aux milices chiites et à l’armée irakienne et d’avoir « prêté » des chasseurs Soukhoï Su-25. Sur le terrain, les médias iraniens ont fait remarquer la présence du général Ghassem Soleimani, commandant de la force Qods des Gardiens de la révolution.
Cependant, Téhéran a démenti que son armée de l’air ait mené des opérations dans le ciel irakien.
Une « participation » iranienne qui a fait réagir le chef de la diplomatie étasunienne, le secrétaire d’État John Kerry :
« Il est évident que si l’Iran s’attaque à l’EI dans un endroit particulier, et que si cette action est limitée à l’État islamique, et qu’elle a un impact, cela a un effet qui, au final, est positif. »