Ce n’est pas une plaisanterie. Le blogueur d’extrême droite israélien Jonathan-Simon Sellem, actuel candidat UMP-UDI pour les élections consulaires du 25 mai prochain, fonde un mouvement politique sobrement intitulé Parti sioniste pan-européen.
Le PSPE ambitionne tout simplement de régler une « crise économique indomptable », une « crise financière plus que tenace » et le problème du chômage. Pour cela, explique-t-il, il suffit d’appliquer à l’Europe « une recette politique, économique et sociale qui fonctionne de l’autre côté de la Méditerranée, dans l’État juif et sioniste d’Israël créé il y 65 ans ».
Militant de la véritable extrême droite française, celle qui soutient un régime d’occupation pour des raisons théologico-raciales, JSS se pique aujourd’hui d’antiracisme en s’affichant aux côtés de Marah-Pinhas Saday, un congolais de 32 ans converti au judaïsme orthodoxe et fondateur du Mouvement sioniste africain (sic).
Rappelons que JSS fut ces derniers mois à la pointe de la cabale lancée contre Dieudonné. Ce dernier, authentique militant antiraciste ayant poussé son raisonnement jusqu’au bout, a subi un véritable harcèlement de la part de Sellem et consort, avec publication de mails privés, de comptes bancaires, etc. Des méthodes abjectes et parfois illégales, qui n’avaient pourtant pas rebuté les journalistes aux ordres, ceux-ci ayant en effet massivement relayé ces « scoops », parfois même en citant directement la source. JSS avait également lancé, dans un état qu’on pensait pourtant de droit, une campagne de chasse à l’homme à l’égard des quenelliers en procédant à la délation pure et simple à leurs employeurs, cela en toute impunité et encore une fois avec le relais des médias.
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