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Le Mouvement des jeunes socialistes demande des excuses au Progrès de Lyon pour avoir publié une infographie : « Délinquance : à chacun sa spécialité », dans laquelle les délits sont rapportés selon les nationalités. Des politiciens en herbe qui ont bien retenu la leçon de l’indignation à géométrie variable, puisque nombre de journaux plus importants ont déjà publié des articles du même type dans un passé très récent.
L’organisation de jeunesse du parti au pouvoir a immédiatement établi un parallèle entre le quotidien lyonnais et Minute, avant d’exiger des excuses au nom des « millions d’hommes et de femmes stigmatisés par cet encart ». Toujours soucieux du bien-être de gens qui ne leur ont rien demandé, les militants socialistes ont expliqué avoir « manqué de s’étouffer en découvrant l’encart du Progrès ». On notera que, preuve d’un certain renouvellement, le terme « nauséabond » n’a pas été utilisé dans le communiqué.
De son côté, l’association subventionnée SOS Racisme a été jusqu’à porter plainte contre X pour la double page dans laquelle était insérée l’infographie.
On n’avait pas entendu les cris d’orfraie du MJS ou des professionnels de l’antiracisme quand l’hebdomadaire de gauche Marianne (8 août 2013) avait publié un article introduit par ces mots : « Les Russes, les Géorgiens, les Albanais... Tous prêts à en découdre, avec une extrême violence, pour régner dans l’empire du crime désorganisé », et où les Maghrébins étaient décrit comme « cousus de came ».
Pire, Le Monde (14 décembre 2013) avait publié une infographie similaire et très détaillée sur les « Activités des principales organisations criminelles par bassins de criminalité » :
Voir aussi, sur E&R :
