Plus de 500 000 civils ont fui les combats à Mossoul et sa région, indique mercredi l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), une organisation internationale indépendante basée à Genève, dans un communiqué.
Les équipes de l’OIM sur place estiment que les violences du week-end suite à l’attaque et à la prise de contrôle mardi de la deuxième ville d’Irak par des jihadistes ont entraîné le déplacement de plus de 500 000 personnes à l’intérieur et autour de la ville.
L’OIM indique qu’il y a un nombre important de victimes parmi les civils, le centre de soins principal de la ville constitué de quatre hôpitaux est inaccessible car situé en plein dans une zone des combats et des mosquées ont été converties en cliniques pour soigner les blessés.
L’usage des voitures est interdit dans la ville et les habitants fuient à pied, l’eau potable manque aux alentours de Mossoul et les réserves de vivres sont maigres, précise l’OIM.
Il y a trois axes principaux de mouvements des civils, à l’interieur de Mossoul de la rive ouest du Tigre vers la rive est, vers d’autres régions du gouvernorat de Ninive et vers le Kurdistan irakien mais les gens n’y sont autorisés que s’ils ont de la famille qui y réside ou un parrain.
Les autorités locales ont demandé l’aide de l’OIM et des autres agences internationales et ont fourni aux populations des aides de base non alimentaires, précise le communiqué.