Il y a 69 ans, prétextant que cette nouvelle arme allait sauver des vies étatsuniennes en précipitant la fin de la guerre, le président Truman donnait l’ordre de procéder à une frappe atomique sur le Japon, déjà en partie détruit par les campagnes de bombardement conventionnelles.
Le 6 août 1945, le bombardier B-29 Superfortress « Enola Gay » larguait « Little Boy », la première bombe A, sur Hiroshima.
140 000 personnes furent immédiatement pulvérisées par le feu nucléaire ou moururent suite à l’exposition aux radiations durant les 4 mois qui suivirent. Le bilan total a été établi à plus de 200 000 victimes. Des milliers de Japonais souffrirent de maladies et de malformations dans les décennies suivantes.
Trois jours plus tard, c’est au tour de Nagasaki d’être rayé de la carte par l’US Air Force, près de 80 000 de ses habitants vont périr dans l’explosion de « Fat Man ».
La capitulation du Japon empêcha les États-Unis de lancer une troisième bombe sur la ville de Sapporo.
Plusieurs milliers de personnes, dont le maire d’Hiroshima, Kazumi Matsui, se sont rassemblées ce matin afin de rendre hommage aux victimes de la première bombe atomique de l’Histoire.