Trois jours après la mort de Rémi Fraisse, un certain nombre de rassemblements en hommage au sympathisant écologiste se sont déroulés dans plusieurs villes de France.
Quelques centaines de personnes se sont rendues sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. La secrétaire nationale du Parti de gauche Danielle Simonnet et la conseillère municipale de la ville de Sevran et membre du Front de gauche Clémentine Autain étaient présentes parmi la foule de bobos, venu manifester pacifiquement leur émotion, certains brandissant des bougies.
Parmi les manifestants, des petites groupes d’antifas et de gauchistes ont rapidement choisi d’en découdre avec les CRS présents sur place en lançant des projectiles, des pétards et des fumigènes sur les forces de l’ordre. De jeunes excités, casqués ou le visage dissimulé par des foulards, ont tagué « Rémi est mort, l’État tue » ainsi que des symboles anarchistes sur les murs. Apeurés, les bobos sont rentrés chez eux, pendant que la police procédait à des interpellations parmi les protestataires : 29 personnes ont été placées en garde à vue dont six pour « voie de fait » et 23 pour « refus de présentation d’identité ».
D’autres manifestations sont prévues à Nantes, Poitiers, Nîmes et Rennes aujourd’hui. Samedi à Dunkerque, Apt, Nice, Pau et Bruxelles. Un autre rassemblement devrait avoir lieu dimanche à Paris.