Clavreul, c’est ce délégué interministériel à la lutte contre le racisme et (surtout) l’antisémitisme. Un écran parfait pour s’en prendre à la liberté d’expression sur l’Internet. La saisie de Clavreul survient deux jours après la publication d’une tribune rageuse de Frédéric Haziza sur son Facebook.
Après son tweet rageur contre Zéon et E&R, les réactions des internautes sont majoritairement négatives. Les plus modérés d’entre eux évoquent « l’esprit Charlie », le « deux poids deux mesures », « le pompier pyromane », « le larbin de l’ultranationalisme juif pro-israélien », « le droit au blasphème qui ne s’applique que contre cathos et musulmans, la religion de la Shoah restant intouchable », « Clavreul il s’intéresse qu’à l’antisémitisme, il s’en bat les couilles du racisme on dirait »…
Les Français ont bien compris ce qui se cachait derrière les grands mots officiels, l’humanisme de façade : une lutte à mort contre toute opposition intellectuelle au socialo-sionisme au pouvoir, avec E&R dans le viseur. Pourtant, nommer les choses, c’est le travail de tout intellectuel honnête.
Comme le font remarquer les internautes honnêtes, pour qui la liberté d’expression compte – c’est la respiration de la Nation – le droit au blasphème ne fonctionne que du côté du pouvoir : on peut salir les chrétiens et les musulmans, les Français et les Arabes, mais pas touche aux juifs ou au sionisme. Là, Clavreul sort son flingue, son 49-3 personnel, poussé par Haziza et tout le groupe de pression sioniste, qui ne fait même pas mystère de son droit à la censure. Un nouveau droit, dont tout le monde ne peut bénéficier. Sinon, on irait où ?
Deux poids deux mesures sionistes
- Coco est cette dessinatrice qui a ouvert la porte aux terroristes le jour fatidique du 7 janvier 2015
Les dessinateurs de Charlie avaient le droit de dessiner Marine Le Pen en étron, le pape en pédophile, et autres joyeusetés. Pourquoi pas ? Mais pourquoi s’en prendre au dessin d’une caisse enregistreuse, ce qu’est devenue la Shoah aujourd’hui ?
Certes, le raccourci est brutal, mais il n’en est pas moins vrai : on ne parle que d’argent, réparations, tableaux volés, restitution, pénalités, immeubles, dollars dollars dollars. Coupler la Shoah et l’argent n’est pas le fait de Zéon, c’est une réalité tangible. Quand on sait que les vrais survivants de la Shoah en Israël ne voient pas la queue d’un dollar des réparations… On se dit que tout cela est à la fois dégradant et très politique. Le dessin de Zéon, attaqué de toutes parts dans la presse bien-pensante, et sur le Net (Arrêt sur images), n’est ni haineux ni faux, comme pouvait l’être celui de Marine Le Pen en étron.
Avec des Clavreul, ces valets zêlés du pouvoir réel, la France marche sur la tête. On espère tous qu’en 2017 – eh oui, les élections ça sert aussi à se débarrasser de fous – on aura une équipe plus en phase avec le pays réel. On ne rêve pas, le système reste le système, mais le problème avec les fous, c’est qu’on ne sait jamais jusqu’où ils peuvent aller. C’est la définition d’Audiard appliquée à la politique.