Hervé Ryssen a été condamné mercredi 9 mars 2016 par le tribunal correctionnel de Paris à deux mois de prison ferme.
D’après le journal en ligne respectmag.com, le tribunal a estimé que deux tweets publiés par l’écrivain français constituaient des délits de « provocation à la haine raciale » et de « diffamation » envers les juifs.
Les tweets, dont le tribunal a ordonné le retrait :
« Pas compliqué : tant que vous n’accuserez pas les juifs de leurs innombrables crimes, ce sont eux qui vous accuseront des leurs »
« Les juifs sont les premiers responsables dans le massacre de trente millions de chrétiens en URSS entre 1917 et 1947 »
Hervé Ryssen devra en outre verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la LICRA et à SOS Racisme ainsi que 1 500 euros à chacune de ces associations pour les frais de justice.
Cette condamnation est le résultat de l’action de la Délégation interministérielle de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA), dirigée par Gilles Clavreul. C’est en effet cet organe de surveillance des Français, d’étouffement de toutes les critiques de la communauté juive et de persécution de leurs auteurs qui a dénoncé l’écrivain à la justice.
Le militant sioniste Frédéric Haziza s’est bien sûr immédiatement réjoui de l’efficacité de la police de la pensée et de la répression des opinions en France :