La droite des valeurs, c’est aussi penser aux hommes avant de penser à l’argent et aux lois. Les immigrés clandestins sont en position difficile socialement : ils ne maîtrisent pas les codes du pays (ni les lois ni les procédures administratives), sont quasiment inemployables, parfois ne parlent même pas la langue. Dans ces conditions, vouloir les aider est honorable, et comme cette tâche ne peut être entreprise par un particulier seul, il est logique que ce soit l’autorité publique, incarnée par le maire, qui s’en charge. C’est probablement illégal, et une partie des administrés peut contester cette action, mais néanmoins le geste est noble.
Sauf que ces gens n’ont pas vocation à rester en France. Leur inadaptation est quasiment perpétuelle, et les emplois auxquels ils peuvent prétendre sont déjà occupés. Ils ne peuvent devenir autonomes et auto-suffisants qu’au bout de quelques années, et par suite de coups de chance, éventuellement au détriment de nationaux ou d’immigrés en règle. Et quand bien même ils y arriveraient, il leur faudrait encore des années, sinon des dizaines d’années pour revaloir à la communauté nationale ce qu’elle a fait pour eux financièrement. Dans la période actuelle, l’intégration et l’assimilation sont des dépenses que l’on ne peut plus se permettre, et pourtant une condition impérieuse à la poursuite de l’immigration.
Ce maire PC, motivé au départ d’intentions nobles, est en train de découvrir que la reconnaissance, sans même parler de la gratitude, n’est pas forcément une valeur universelle. Au final, 300.000€ auront été dépensés de l’argent qui aurait pu être employé à refaire les routes, améliorer l’efficacité du personnel municipal, ou soutenir des projets locaux créateurs d’emploi, tout cela sans aucun effet, pas même un "merci". Ces clandestins ne sont pas plus autonomes qu’avant, leur situation n’a pas été stabilisée, et surtout on a pas réussi à les mettre sur le chemin pour devenir français de coeur. Ils ont seulement appris à quémander avec plus d’agressivité, et à réclamer et revendiquer la générosité nationale sur un ton d’insatisfaction teinté de menace. Ce n’est pas acceptable.
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