François Hollande a estimé jeudi, à trois jours du premier tour de la présidentielle, qu’il laissait à son successeur « un pays en bien meilleur état » que celui qu’il avait trouvé, faisant valoir la hausse record des perspectives d’embauches annoncée par Pôle emploi.
« Je laisserai à mon successeur un pays en bien meilleur état que celui que j’ai trouvé », a déclaré le chef de l’État sortant devant les salariés du fabricant de confitures et de compotes Andros, à Biars-sur-Cère (Lot).
« Je veux que mon successeur puisse, à partir de ce socle, aller plus loin, et ne soit pas tenté, comme certains l’expriment, de démolir, de déconstruire, de défaire ce qui a été engagé depuis cinq ans », a-t-il souligné peu après devant la presse.
François Hollande est engagé depuis plus de deux mois dans un tour de France des entreprises industrielles fortement exportatrices et rurales qui l’a vu multiplier les appels à peine voilés à ne pas voter pour Marine Le Pen mais aussi Jean-Luc Mélenchon.
« Ce que je sais en tout cas, c’est ce que je ne veux pas : un pays qui se coupe du monde, qui s’écarte de l’Europe, qui abandonne ses alliances, qui sème la division et le trouble alors que nous sommes devant une menace qui exige le rassemblement ».