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Assez curieusement, l’arrivée de la gauche au pouvoir a donné le coup d’envoi d’un étrange régime qui ne dit pas son nom : la tyrannie des minorités.
Cette situation est de façon assez amusante l’inverse de celle de 1981. On se souvient que, à l’époque de Mitterrand, André Laignel, alors député socialiste, avait déclaré que l’un de ses adversaires de droite avait juridiquement tort, car il était politiquement minoritaire. Avec François Hollande, la tentation serait plutôt de soutenir que l’on a juridiquement tort quand on est démographiquement majoritaire. Ce particularisme hollandais explique probablement la détestation profonde dont le président est l’objet, et annonce tout aussi probablement des troubles sociaux majeurs dus au renversement complet des valeurs dont François Hollande est le principal promoteur.
Prenons le cas Taubira
Jamais, ou très rarement en tout cas, la gauche n’aura soutenu une telle imposture venue de ses propres rangs. Je ne parle même pas ici des anecdotes bien connues sur son compte : ses déplacements à vélo, suivie par un garde du corps en moto et par sa voiture de fonction, son amant recruté comme conseiller spécial malgré les conflits d’intérêt manifestes que cette nomination posait, son logement social, etc.
Je parlerai plutôt de son bilan comme ministre, qui s’illustre par des décisions absolument ahurissantes, le désaisissement de la juge qui avait mis Martine Aubry en examen, ses pressions sur le procureur général de Paris, ou encore l’extravagant mensonge public, jamais sanctionné, sur la procédure visant Nicolas Sarkozy. Et je n’évoque même pas les désordres multiples qui secouent le ministère de la Justice.
Taubira, icône des minorités
Malgré toutes ces aberrations qui justifient cent fois son éviction du gouvernement, Taubira subsiste, car elle est une icône de ce nouveau régime qu’on nous propose : elle a mis la loi au service des minorités. Elle s’est battue pour le mariage homosexuel, symbole de cette victoire majeure où une loi faite par la majorité est devenue synonyme d’oppression, et où il faut systématiquement pratiqué la discrimination positive en faveur de toutes les minorités.
Nous sommes en plein de-dans une minorité de pécheurs, de tordus, nazes, de tares, et de déviants nous imposent leurs obsessions, leurs déviances, leurs anormalités, et leurs attitudes malsaines et perverses, avec la Bénédiction du gouvernement et d’une Eglise qui ne condamne plus rien !!