Le régime socialiste s’attaque désormais à un morceau de choix : l’école maternelle. Plus les cerveaux sont jeunes, plus ils sont malléables…
L’idée centrale est la suivante : la maternelle ne doit plus être « primarisée ». Selon l’inspection générale, les programmes accordaient une trop grande place à la préparation de la lecture et de l’écriture au détriment d’autres acquisitions. Voilà bien le problème ! Les syndicalistes ne s’en cachent pas : à l’arrivée en CP, il existe trop de différences entre les enfants qui savent déjà presque lire et les autres.
Quels autres ? Ceux qui ont développé d’autres aptitudes, qui ne sont pas malins, qui sont un peu en retard, et surtout ceux qui ne parlent pas français au sein de leur famille ou – hélas ! – qui, petits Français de souche, n’ont jamais vu un livre à la maison ! Comme d’habitude, les nombreux enfants qui connaissent leur alphabet et commencent à comprendre le B-A BA de la lecture sont priés de rentrer dans le rang. Pas de tête qui dépasse en Socialie. Un refrain connu depuis 1792.
Puisqu’il sera désormais interdit de pré-apprendre à lire en grande section, la maternelle « retrouvera sa vocation » selon le patron du SNUipp. C’est-à-dire « Socialiser les enfants ». Gardons-nous d’en sourire, le jeu de mot n’est qu’apparent. Car il dissimule une volonté implacable de renforcer le rôle éducatif de l’école – normalement dévolu aux parents- au détriment de l’instruction, c’est-à-dire l’apprentissage de connaissances. Comme l‘ont fait tous les régimes totalitaires.