Près de 530 pro-Morsi ont été condamnés à mort lundi par un tribunal égyptien. Au total, plus de 1 200 personnes sont jugées pour les violences survenues à la mi-août dans le gouvernorat d’al-Minya, à 250 kilomètres au sud du Caire.
529 : c’est le nombre de partisans de l’ancien président Mohamed Morsi condamnés à mort lundi 24 mars par un tribunal égyptien pour des violences commises durant été. Seules seize personnes ont été acquitées. Selon des sources judiciaires, 153 des condamnés seulement sont détenus ; les autres sont en fuite.
Au total, plus de 1 200 personnes sont jugées pour ces violences survenues mi-août dans le gouvernorat d’al-Minya, à 250 kilomètres au sud du Caire, dans le plus important procès depuis le début de la répression des pro-Morsi lancée début juillet dans la foulée de l’éviction du pouvoir de Mohamed Morsi par l’armée.
Mardi, 700 autres personnes sont citées à comparaître, dont plusieurs cadres des Frères musulmans. Là aussi, la majorité des accusés sont en fuite.
Parmi les accusés figurent de nombreux dirigeants des Frères musulmans, dont leur Guide suprême Mohammed Badie, accusés de violences ayant causé la mort de deux policiers et d’attaques contre des biens publics et privés le 14 août, dans cette même province.
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