Nous y voilà, tout est dit ou presque … Selon Moody’s, l’agence US de notation, également holding de Moody’s Analytics, fournisseur de solutions de gestion des risques, l’épidémie d’Ebola, qui frappe de plein fouet l’Afrique de l’Ouest devrait avoir de larges répercussions économiques et budgétaires sur les pays de la région … lesquels s’avèrent être des contrées aux finances fragiles et très dépendants des matières premières.
Selon l’agence, Ebola risque en effet d’avoir un impact financier direct sur les budgets des gouvernements via tout d’abord une augmentation des dépenses de santé.
Amara Konneh, le ministre des Finances du Liberia, a d’ores déjà indiqué que les dépenses liées au virus Ebola se sont élevées à 12 millions de dollars au deuxième trimestre. Ce qui fait dire à l’agence que, compte-tenu de la diffusion de l’épidémie, ces dépenses devraient inévitablement augmenter au troisième trimestre.
Certes, la Banque mondiale a d’ores et déjà annoncé la mise en place d’un plan d’assistance de 200 millions de dollars (environ 150 millions d’euros) en vue de soutenir les économies des pays ouest-africains tels que la Guinée et la Sierra Leone, dont les déficits budgétaires excèdent les 3% du produit intérieur brut.
Simple coïncidence ? Ces contrées s’avèrent être fortement dépendantes du secteur minier, or, selon une première évaluation réalisée par la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI), la Guinée pourrait voir sa croissance amputée d’un point à cause de l’épidémie, laquelle pourrait s’établir à 3,5% contre un chiffre de 4,5% initialement prévu.
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