Dans la nuit du 30 au 31 mai, la marine de guerre israélienne a attaqué les six bateaux de la Flotille de la Liberté. Cette flotille avait une mission exclusivement humanitaire : apporter des vivres et des médicaments à la population de Gaza. Elle se trouvait dans les eaux internationales au moment de l’agression, notamment quand un hélicoptère attaqua le bateau turc, tuant 19 membres de la mission, faisant de nombreux blessés et capturant 700 personnes.
Ce lundi 31 mai, des milliers de manifestants se sont mobilisés dans le Monde, dans 39 villes en France , dans plus de 22 en Italie et dans presque toutes les villes de Turquie, dont l’ambassadeur d’Israël a été rappelé.
Les républiques révolutionnaires de Venezuela et d’Iran, quant à elles, n’ont pas de relations diplomatiques avec l’Etat sioniste. La République Bolivarienne depuis la criminelle agression de Gaza par Tsahal.
En Palestine, un deuil national de trois jours a été décrété alors que de grandes manifestations de solidarité se déroulaient à Gaza, dans l’ensemble des pays arabes et jusqu’en Israël, à Tel Aviv, Jérusalem et Ashdod.
Amnesty International et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, exigent une enquête impartiale et immédiate.
Le nom de la flotille, Liberté, nous rappelle un autre crime de guerre israélíen, l’attaque du USS Liberty, le 6 juin 1967, causant la mort de 34 marins nord-américains, planifiée afin de faire croire à une attaque par l’aviation égyptienne qui aurait alors servi de prétexte à l’entrée des USA en guerre au côté d’ Israël. L’équipage du USS Liberty put toutefois identifier l’agresseur israélíen et depuis ce jour, ses survivants exigent en vain de Washington des compensations et, surtout, la publication de la vérité.