Gérard Depardieu a quitté la France parce qu’il avait "l’impression qu’on allait (le) tondre (...) comme un collaborateur", regrettant que son pays soit devenu "une petite chose", dans une interview à l’hebdomadaire Le Point paru jeudi.
"Je suis parti parce que j’avais l’impression qu’on allait me tondre. Comme après 45, comme un collaborateur", déclare l’acteur français qui a opté pour un exil fiscal en Belgique tout d’abord, en 2012, avant d’obtenir la citoyenneté russe en 2013, informe l’AFP.
"Je suis un homme libre. Je ne veux pas, à 65 ans, payer 87% d’impôts. Je trouve ça normal de payer, mais pas à des cons qui pensent qu’ils font le bien", déclare-t-il à l’occasion de la sortie d’un récit autobiographique, Ca s’est fait comme ça (XO Éditions).
Quant aux Français, ils "ont perdu leur bonheur, ils n’y croient plus. Ils ont même perdu leur ouïe, leur odorat, leur vitalité", ajoute le monstre sacré du cinéma français, qui se dit "pas mécontent que les Bretons aient foutu le feu, l’autre jour".
"Depuis qu’ils ont fait sauter les péages, il y a une vraie âme qui revient", déclare l’acteur, faisant référence aux incendies provoqués fin septembre dans l’ouest de la France par des producteurs de légumes mécontents.
Il regrette que la France soit "devenue une petite chose dont on ne parle plus".