Le pouvoir de Kiev est coutumier des déclarations tonitruantes, comiques ou outrancières.
Ainsi, jeudi, le nouveau ministre ukrainien de la Défense Valeri Gueleteï a fait la promesse d’organiser un défilé militaire à Sébastopol. Or, depuis le 16 mars, la ville, ainsi que toute la péninsule de Crimée, est rattachée à la Fédération de Russie par référendum.
Des propos sur lesquels le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a rebondi, non sans humour, via son compte Twitter :
« L’idée d’organiser le défilé de la victoire dans la ville de Sébastopol n’ayant aucune perspective, les autorités ukrainiennes ont décidé de se limiter à une Gay Pride à Kiev. »
En 2013, quelques dizaines de gays ont déambulé durant quarante minutes dans les rues de Kiev, sous protection policière et sous les huées des chrétiens orthodoxes qui donnèrent de la voix en lançant aux invertis :
« L’Ukraine n’est pas l’Amérique, Kiev n’est pas Sodome ! »
Le projet d’organiser une nouvelle Gay Pride fait son chemin en Ukraine, le pays étant sur la voie de l’intégration au Monde libre et à ses valeurs, parmi lesquelles : la sodomie pour tous.