Dans le cadre de leurs échanges d’informations, les services de renseignement se diffusent la photo d’un « explosif intrarectal » utilisé par les terroristes d’al-Qaida.
Un boudin blanc ragoûtant de plus de 40 cm introduit dans le rectum du kamikaze et relié à un téléphone mobile désossé. L’appareil téléphonique programmé ou appelé à distance enverra le courant électrique nécessaire à la mise à feu. Le Figaro a eu la photo de « l’explosif intrarectal », appelé aussi ironiquement « l’explosif en suppositoire » par les experts antiterroristes. Un document qui a vocation à circuler entre les services de renseignement pour former les personnels spécialisés à la détection de cette menace.
En 2009, Le Figaro avait révélé le risque d’attentats à base d’explosifs « en suppositoire », après la tentative d’attentat islamiste, le 28 août de cette année-là, au palais du prince Mohammed bin Nayef, responsable de la lutte antiterroriste en Arabie saoudite et, par ailleurs, fils du ministre de l’Intérieur du royaume. Mais la photo de l’engin de mort, saisi, il y a quelques années, sur un islamiste dont le nom n’a pas été révélé, n’avait jamais été diffusée.