Ils ont juré sur l’honneur et s’il advenait qu’ils aient dissimulé ou menti sur leur déclaration de patrimoine, il encourrait trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, sans préjudice d’une interdiction possible de leurs droits civiques.
Vertueux et dociles, nos ministres de la République se sont donc soumis à cet exercice de transparence financière en donnant la dite déclaration aux membres de la Haute autorité de la transparence de la vie politique.
Vous avez-dit transparence ? Déjà Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, (et mis en cause pour le scandale de la MNEF) a déjà tenté de sous-évaluer son patrimoine immobilier.
Il a dû réécrire, fissa, sa copie pour éviter de se retrouver dans une position inconfortable et peut-être passer sous les fourches caudines de la Justice. Manifestement, l’affaire Cahuzac n’a pas encore porté tous ses fruits.