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De Villiers voit Macron à la place de Fillon contre Le Pen au second tour des présidentielles

Coup de poignard porté à Fillon de la part du souverainiste vendéen ?

Toujours est-il que Philippe de Villiers, théoriquement toujours pas revenu dans le jeu politique, malgré son rapprochement de Marion Maréchal-Le Pen, ne voit pas François Fillon au second tour le dimanche 7 mai 2017.

 

 

À l’inverse, il voit bien un effet Macron face à la courbe descendante de la popularité de François Fillon, qui n’aurait pas d’assise populaire. Justement celle que Macron est en train de chercher...

En écoutant le leader du Mouvement pour la France, et le spécialiste des sondages, on se rend compte que le phénomène Macron, totalement construit par le haut, soit le système médiatico-politique, est une sorte de garantie de ne pas avoir Marine Le Pen au second tour. Une ingénierie qui peut aussi éliminer François Fillon.

Les ingénieries ont toujours des effets secondaires inattendus...

- La rédaction d’E&R -

 


 

Pour Philippe de Villiers, François Fillon
« ne sera pas présent au second tour »

Philippe de Villiers porte un regard très critique sur la dernière déclaration de François Fillon lorsqu’il a revendiqué, mardi sur TF1, être « gaulliste et de surcroît chrétien ».

Contacté par Le Figaro, le fondateur du Mouvement pour la France (MPF), retiré de la vie politique, estime que François Fillon n’a pas trouvé tout seul l’idée de cette phrase polémique. « Il s’en remet à Anne Méaux (présidente de la société de communication Image 7 et conseillère de Fillon, ndlr) pour lui souffler des idées de marketing, comme elle le fait pour les grands chefs d’entreprises » critique-t-il, avant de juger un tel procédé « grotesque ».

[...]

Philippe de Villiers ajoute que le vainqueur de la primaire de la droite est « un piètre candidat en campagne » et qu’il « ne sera pas présent » au deuxième tour de la présidentielle. Selon son pronostic, lors du second round du scrutin, il faudrait plutôt s’attendre à un un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Lire l’article entier sur lefigaro.fr

 


 

L’offre politique d’Emmanuel Macron au défi des classes populaires

Emmanuel Macron connaît une percée dans les sondages. Mais, pour le sondeur Jérôme Sainte-Marie, l’ancien ministre pourrait se heurter aux électeurs issus des catégories populaires qui entrent souvent plus tard dans le jeu électoral.

 

Diplômé de Sciences Po Paris et d’une licence d’histoire, Jérôme Sainte-Marie a travaillé au Service d’Information du Gouvernement et à l’Institut Louis Harris. Il a ensuite dirigé BVA Opinion de 1998 à 2008 puis CSA Opinion de 2010 à 2013. Il a fondé en parallèle l’institut iSAMA en 2008. Il dirige actuellement Pollingvox, une société d’études et de conseil spécialisée dans les enjeux d’opinion, fondée en 2013.

 

 

Figarovox : Le récent sondage publié par Elabe révèle une poussée du leader d’En Marche. Y a-t-il un moment Macron ?
Jérôme Sainte-Marie : À l’évidence, les sondages ont fini par donner quelque consistance à un phénomène Macron annoncé depuis des mois par de nombreux médias. L’ancien ministre de l’Économie est, selon une enquête de l’institut BVA publiée le 6 janvier, la personnalité politique dont les Français souhaitent le plus qu’elle joue un rôle politique de premier plan à l’avenir. Il devance nettement sur ce point François Fillon, avec 44% de réponses positives au lieu de 35%. Le sondage Elabe publié le même jour indique que cette faveur dans l’opinion pourrait se traduire en intentions de vote. Au gré des multiples hypothèses testées, son score évolue entre 16% et 24%. Un mois plus tôt, il se situait selon BVA entre 14% et 19%. L’évolution est incontestable, et le place dans la zone de qualification pour le second tour. Il y a donc un moment Macron, sans que l’on sache s’il s’agit de l’affirmation d’une alternative durable ou d’un engouement passager : n’oublions pas qu’il y eut un moment Chevènement début 2002, et un moment Bayrou en 2007.

 

Dans ce même sondage « Elabe », François Fillon connaît une forte baisse alors que Marine Le Pen stagne. Emmanuel Macron peut-il prendre des voix à la droite ?
La particularité d’Emmanuel Macron est de plaire aussi bien à droite qu’à gauche, ou plus exactement autant parmi les sympathisants du parti Les Républicains que chez ceux du Parti socialiste. Chez les uns comme chez les autres, selon la même enquête BVA, 50% lui souhaitent un grand avenir politique. Il exerce une certaine fascination sur la partie la plus libérale de la droite, aidé en cela par tous ceux qui, pour mieux critiquer l’exécutif, en ont fait le parangon de la réforme. Tant qu’il était ministre, il pouvait sembler habile de dépeindre Emmanuel Macron en Prométhée enchaîné par l’immobilisme socialiste. Cette fantasmagorie se retourne aujourd’hui contre la droite, dès lors qu’il est candidat. Il lui est en effet plus facile, doté d’une telle image, de s’exonérer de sa participation au pouvoir durant l’essentiel du quinquennat. La dynamique portant le leader d’En Marche ! pèse sur la campagne de François Fillon. Avec un score situé entre 23% et 28%, l’ancien Premier ministre apparaît en net recul, de 7 à 8 points pour les hypothèses comparables, par rapport aux niveaux d’intentions de vote établis fin novembre, juste après sa désignation par la primaire. Comme ce n’est pas l’effondrement du Parti socialiste qui peut l’expliquer, ni la stagnation, voire le recul, de Marine Le Pen, force est d’admettre la concurrence directe d’Emmanuel Macron auprès d’une partie des électeurs de la droite et du centre. C’est moins remarqué, mais Emmanuel Macron prend aussi des intentions de vote à la candidate Bleu Marine, grâce à sa posture anti-système.

[...]

Encadré par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, le candidat du PS demeure en 5e position dans les sondages. Est-ce l’annonce d’une recomposition de la gauche ?
Le terme de recomposition est prématuré ; pour l’heure, nous en sommes encore à la décomposition, ou, si le terme dérange, à la décantation. Manuel Valls avait raison de parler de gauches irréconciliables, car même la perspective de l’application du programme de François Fillon ne provoque pas de réflexe unitaire. Trois options cohabitent à gauche : accompagner le grand vent de la mondialisation libérale, avec Macron ; construire une résistance populaire autour de la souveraineté nationale, avec Mélenchon ; tenter une synthèse, en conciliant du républicanisme idéologique avec une acceptation globale des règles du jeu libérales, telles qu’édictées par l’Union européenne et les organismes économiques internationaux, avec Valls ou, d’ailleurs, sur l’essentiel, avec les autres candidats significatifs à la primaire socialiste.

[....]

Dans quelle mesure est-il crédible de parler aujourd’hui de la présence d’Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle ?
Le sondage publié ce jour en indique la possibilité statistique. De plus, le voir capable d’évincer soit Marine Le Pen soit François Fillon du second tour peut drainer vers lui de nombreux sympathisants socialistes.

Lire l’entretien complet sur lefigaro.fr

La droite, la gauche, le parti unique et le Système
par Kontre Kulture

 

Analyses de la candidature de François Fillon, sur E&R :

 






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37 Commentaires

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  • #1638330

    Macron a 28%... Ce doit être la blague du siècle, connaissant de nombreux républicains je ne vois pas beaucoup d’entre eux souhaiter une élection de Macron, idem pour les socialistes et que dire des classes populaires, Macron c’est le candidat des Yes life CSP+ en dehors de cette niche il n’y a pas grand monde pour le soutenir, la seule chance de Macron c’est le différentiel de vote entre CSP+ et CSP- et encore ce serait supposer que le populo bouderait les élections.

    De Villiers trolle et le sondeur laisse parler ses fantasmes, logiquement une personnalité aussi insipide que Macron ne devrait pas se retrouver au second tour, la rhétorique qui consiste à dire que Macron prendrait des voix à Marine alors qu’il soutient la politique migratoire de Merkel est au mieux drolitique et au pire de la propagande, en général on ne vote pas FN par posture anti système mais par rejet du politiquement correct et de la mondialisation multiculturaliste.

     

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  • De Villiers et la présidentielle ,

    De Villiers pense que la France n’est pas mure
    pour le "vrai changement " qu’il souhaite .
    A-t-il tort ?
    Pour Marine,il a déjà exprimé son sentiment ...
    A-t-il tort ?
    Et pour Fillon et Macron,pas de "miracle"
    devant l’anneau de Jeanne d’Arc au Puy du Fou .
    A-t-il tort ?

     

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    • De Villiers pense que la France n’est pas mure
      pour le "vrai changement " qu’il souhaite .



      Quelqu’un peut-il nous exoliquer quel est ce mystérieux "vrai changement" que le vicomte souhaiterait ? En 2002 Villiers a appelé à voter pour le candidat de l’immobilisme, Jacques Chirac contre son adversaire JMLP qui incarnait ce fameux changement. Arlette Laguillers en rejetant Chirac et Le Pen faisait preuve de davantage de cohérence et de courage.
      Pour Marine, Villiers est la seule personnalité politique à vouloir la dépasser sur sa droite en lui reprochant ses propos sur la compatibilité de l’islam et de la république. De plus, le vicomte a accueilli à bras ouvert Macron au Puy-du-Fou. Je mets ma main à couper qu’en cas de duel MLP/ Macron, Villiers se ralliera au second. Car Villiers restera ce qu’il a toujours été : un aristo qui méprise le peuple et préférera toujours le candidat de la Banque aux affreux "populistes"

       
  • #1638339

    Si Fillon est "battu" dans les "sondages" par Macron, c’est que son mécène est moins friqué que Drahi, il ne peut pas "suivre" le paquet de fric mis sur la table par Drahi pour obtenir des sondages "flatteurs" et surtout "prometteurs"...

     

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  • #1638342
    Le 7 janvier 2017 à 13:40 par Palm Beach Post : "Cult !"
    De Villiers voit Macron à la place de Fillon contre Le Pen au second tour (...)

    Macron, je veux bien croire qu’il soit populaire chez ceux qui tapent de la coke.

     

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  • Les voix qu’ils manquent à MLP sont celles des jeunes trentenaires issus de l’immigration, mêmes s’ils ont bien compris la supercherie des politiques de gauche comme de droite,ils ne sont pas encore prêt à voter pour le FN.Depuis plus de quatre décennies le travail de propagande à l’égard de JML à laissé une tâche indélébile dans ce partie politique.Malheureusement je ne crois plus que le changement passera par les urnes,mais bon... qui sait peut-être un miracle ?

     

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    • #1638551

      Les jeunes trentenaires issus de l’immigration votent pour Marine... Le Fn fait de très fort score chez les jeunes d’origine italienne, espagnol, portugaise ou polonaise, si les extra européens ne votent pas pour le Fn c’est parce qu’ils n’y ont pas grand intérêt de le faire.

       
    • #1638558

      @mort de rire

      Les Français d’origine extra-européenne ont autant intérêt à voter Marine que les autres, car ils ont intérêt au retour de la souveraineté nationale, à la sortie de l’UE et de l’euro, à la réindustrialisation, à la croissance, à l’emploi, à la fin du mariage gay, etc. bref, ils ont intérêt à ce que le gouvernement gouverne dans l’intérêt des Français au lieu de celui des banques.

       
    • Au contraire, je crois que les jeunes trentenaires, issus de l’immigration, ont tout intérêt à voter pour Marine, car trop d’immigration va finir au final par leur nuire.

       
    • #1639003

      D’un point de vue économique l’immigration est nuisible pour les extra européens mais d’un point de vue ethnico-communautaire elle leurs est bénéfique, pourquoi sinon l’immense majorité d’entre eux se sentent obligés de justifier cette immigration ?

      Il est tout à fait logique que les bobos gauchos et les extra européens soient favorables à ces phénomènes de migrations car ils ont quelques choses à gagner là dedans. Si vraiment ils n’avaient rien à gagner dans l’affaire alors ils auraient été opposés à cela de même manière que les classes moyennes et populaires françaises y sont opposées.

       
  • #1638484
    Le 7 janvier 2017 à 18:07 par The médiavengers
    De Villiers voit Macron à la place de Fillon contre Le Pen au second tour (...)

    De Villiers reste un bien piètre politologue et homme politique.
    Macron ? Même pas besoin d’en parler.
    Fillon ? C’est loin d’être gagné pour lui.
    L’analyse d’Alain Soral de la situation du FN permet tout de même de dégager le potentiel de la stratégie de Marine le Pen.
    Cette dernière n’a pas besoin d’en faire trop pour réussir. Au contraire. Tous ces pseudo-candidats tous plus mauvais les uns que les autres vont se court-circuiter car ils ont en réalité tous le même programme. Laissons la basse-cours caqueter.
    Même si le FN comment des erreurs, (et qui n’en commet pas ?), la seule possibilité crédible de changement vient de ce parti et uniquement de ce parti. La stratégie d’en faire le moins possible et de se couler tranquillement dans le moule comme une anguille (pour rassurer les frileux) me paraît particulièrement adapté au système et à la mentalité Française qui est à deux doigts de la crise de nerfs. Qui veut que ça pète ? Certainement pas le FN.

     

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  • #1638532

    Marine doit passer au premier tour ! C’est la seule issue qui nous reste !
    acron est insupportable, méprisant et copié-collé d’attali............

     

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  • #1638602

    Et ... il n’a pas tort ! Je pense effectivement que Fillon ne sera pas au second tour .les gens préféreront voter marine et franchiront le pas se disant qu’ils n’ont plus rien a perdre et tout a y gagner . Ceux de gauche et du centre voteront macron et un fort taux pour Mélenchon dont le score surprendra .

     

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  • #1638802

    Il y a "sang neuf" et "sans neuf", c’est à dire une illusion de renouveau qui chez Macron semble bluffer pas mal de monde. C’est en tout cas ce que j’observe autour de moi pour l’heure.
    M’est avis que lorsque l’on arrivera dans le vif du sujet - le sprint final de la course à l’ Elysée - la réalité de son manque d’envergure politique et son libéralisme sauvage apparaitront pour ce qu’ils sont. Enfin j’espère.

     

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  • De Villiers a raison, la sociologie actuelle du vote Macron, à laquelle il faut y ajouter une part non négligeable de certains fonctionnaires qui hésitent encore entre lui et Marine, fait qu’il est admissible au deuxième tour avec la gagne quasi assurée face au FN, à condition que Montebourg batte Valls aux primaires, sinon ce sera plus difficile pour le golden boy de la finance française.

    Le système vote Macron tout simplement parce qu’il est le seul à pouvoir potentiellement proposer un gouvernement d’union nationale pro Européen, se revendiquant ni de droite, ni de gauche, alors qu’il est de droite et de gauche, il pourra ainsi facilement fédérer des membres de la société civile, toutes étiquettes confondues et certains poids lourds politiques, du PS en déliquescence jusqu’au centre droit ou droite molle.
    Ainsi, il casserait les codes de l’alternance et du bi partisme, reléguant aux oubliettes la stratégie de l’anti UMPS qui est le fond de commerce du FN aujourd’hui.

    Vous l’aurez compris, l’oligarchie a intégré que la faillite politique du système actuel faisait dangereusement monter les extrêmes et qu’il fallait une nouvelle figure comme Macron pour rebattre les cartes et garder les clés du château, les anciens caciques étant peu ou prou, tous disqualifiés.

    Dans ce scenario, ce serait bien évidemment la fin de la ligne Philippot avec des conséquences en interne et l’adieu de Fillon, ce dernier rejoindrait alors ses petits camarades Sarko et Juppé.
    Quant à Valls, il ira à la gamelle ou pas, car il n’aura plus aucune chance pour 2022 avec Macron dans la place, de même que Mélenchon.

    Macron président, il faudra s’attendre à voir Sego ou Raffarin travailler ensembles au sein d’un même gouvernement, pourquoi pas avec Bayrou ou/et Lagarde, exemples non exhaustifs, car beaucoup seront frappés de Macronites aiguës entre le premier et le second tour de la présidentielle, sentant le vent tourner.

     

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