Le meneur du collectif « Hollande démission », David van Hemelryck, a été relaxé lundi par le tribunal correctionnel de Paris dans deux affaires liées à des actions de contestation du chef de l’État, toutes deux en novembre 2013.
Depuis plus d’un an, ce polytechnicien de 34 ans multiplie les coups d’éclat un peu partout en France, le plus souvent en déployant une banderole portant son slogan « Hollande démission ».
Dans le cas d’une des deux procédures jugées aujourd’hui, il était accusé d’avoir organisé les incidents du 11 novembre 2013, en marge de la cérémonie de commémoration de l’armistice de la Première Guerre mondiale sur les Champs-Élysées, en présence de François Hollande. Ce jour-là, plusieurs personnes avaient hué le président de la République et des accrochages avaient eu lieu avec les forces de l’ordre.
Van Hemelryck était également poursuivi, avec deux autres militants cette fois, pour « organisation d’une manifestation non déclarée » le 30 novembre 2013 au Trocadéro à Paris. Il avait alors déployé une banderole, sur laquelle était inscrit « Hollande-démission.fr », avant d’être interpellé. Le tribunal l’a relaxé dans les deux procédures, de même que les deux autres manifestants du 30 novembre 2013.
« Le combat continue », a-t-il prévenu, prévoyant de nouvelles manifestations « pacifiques » contre M. Hollande. Van Hemelryck est considéré comme l’un des leaders du Printemps français, émanation radicale des opposants au mariage pour tous, ce qu’il conteste.