Le tribunal de Première Instance du Hainaut, siégeant en référé, a interdit, lundi à Dominique Alderweireld – « Dodo la Saumure » – d’utiliser l’acronyme « DSK » à des fins commerciales et publicitaires sous peine d’une astreinte de 3 000 euros par infraction constatée dans les 24 heures qui suivent la signification de l’ordonnance.
Le tribunal donne ainsi raison à Dominique Strauss-Kahn qui avait introduit une action contre M. Alderweireld pour l’utilisation à des fins commerciales, soit l’exploitation d’un bar à hôtesses à Blaton (Bernissart), de ses initiales « qui l’identifient aux yeux de tous ».
Le tribunal, présidé par Marie-France Jouret, a déclaré « fondée » la requête dirigée par l’ancien patron du FMI contre Dominique Alderweireld, alias Dodo la Saumure. Le tribunal interdit à ce dernier d’utiliser les initiales DSK « pour désigner son établissement ouvert au printemps à Bernissart ou un site Internet, ainsi que toute mention ou toute référence directe ou indirecte au nom, à l’acronyme, à l’image, de manière générale, à la personne du demandeur, tels que DSK ou DSKlub ».
L’interdiction est aussi applicable pour l’utilisation des initiales « DSK » dans un cadre commercial et publicitaire ainsi que sur les réseaux sociaux ou encore les communiqués de presse, précise l’ordonnance.
En cas d’infraction constatée dans les 24 heures suivant la signification de l’ordonnance, une amende de 3 000 euros sera prononcée par infraction. Le tribunal de Première Instance se prononcera sur le fond de l’affaire en février 2015.