Dominique Strauss-Kahn estime qu’il n’a « pas de problème particulier avec les femmes », dans une interview diffusée mercredi sur CNN, deux ans après l’affaire du Sofitel de New York.
« Je ne pense pas avoir de problème particulier avec les femmes », affirme l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI), qui accordait à CNN sa première interview en anglais, à Paris, depuis sa démission forcée après les accusations de viol lancées contre lui le 14 mai 2011 par une femme de chambre guinéenne de l’hôtel Sofitel de New York.
« Quelque chose est arrivé qui relevait de la vie privée et je pense toujours que ce qui s’est passé dans la chambre relève de la vie privée, à moins qu’un procureur vous dise que vous allez être inculpé pour avoir fait quelque chose et qu’il en a les preuves », explique-t-il.
« Mais quand le procureur vous dit “OK, finalement, nous n’avons pas de quoi vous inculper”, cela veut dire que c’est une affaire privée, et personne n’a rien à dire là-dessus », poursuit M. Strauss-Kahn.
DSK indique également qu’il était « prêt à aller au procès (civil) » mais que ses avocats lui ont conseillé de ne pas le faire. « Mes avocats m’ont dit , “ça va prendre quatre ans” et ça va vous coûter plus cher en frais de justice que vous aurez à payer, même si vous gagnez. J’ai donc décidé d’un accord financier et de continuer ma vie », explique-t-il.
Accusé de viol par Nafissatou Diallo, l’ancien responsable a vu les poursuites pénales contre lui abandonnées par le parquet de New York, qui avait remis en cause la crédibilité de la femme de chambre.