Les images sont insoutenables. Les gros bras de la police, que dis-je, de la Gestapo nazie new-yorkaise livrent Dominique Strauss-Kahn, menotté, amaigri et bronzé, à l’abattoir médiatique tel un juif dans un camp. Il ne manque plus à ces pseudo-justiciers que le fameux brassard rouge...
Les États-Unis, pays que j’aime et que j’ai toujours défendu car seule démocratie valable dans le monde après Israël, démontrent ainsi la montée de l’antisémitisme. Avec la crise financière, c’est le juif que l’on montre du doigt. DSK est le bouc émissaire idéal : juif et président du FMI.
Tout à commencé avec cette jeune femme de ménage. En bonne fasciste, elle a refusé une fellation à Dominique. Ce pauvre Dominique fatigué par une semaine chargée de boulot et qui lui, se lève tout les matins en pensant à ce qu’il peut faire pour sauver le monde. Il ne se contente pas de passer le balai. Sans doute a-t-elle été gênée par le phallus circoncis de ce dernier ? Sans parler de la jalousie suscitée par le standing de ce noble personnage.
Le refus de cette femme de chambre de s’offrir à Dominique est un acte antisémite sans précédent.
Je condamne l’infâme acte discriminatoire pratiqué par cette simple femme noire de ménage dont le statut de prolétarienne la condamne au fascisme. De plus, elle est musulmane.
Je condamne les proches des victimes et les médias complices qui profitent de l’affaire pour salir un homme juste, honnête, innocent, beau, riche, célèbre et victime tous les jours de l’antisémitisme.
Je condamne les USA, en espérant que le président Obama intervienne dans cette affaire. S’il ne le fait pas, j’ordonnerai, pardon, je demanderai à Alain Juppé et Nicolas Sarkozy de s’occuper du sort des États-Unis comme ils l’ont fait pour la Libye dans un élan généreux de générosité et d’humanisme.
Je condamne le complot mondial contre les juifs dont Dominique est la nouvelle victime.
Je condamne les musulmans pour ne pas s’offusquer de cette affaire et continuer à soutenir le peuple palestinien, amateur de bombes et de sang pur israélien.
Bernard-Henri Botul